ObjectifGard : Vous confirmez être favorable au rachat par la Ville du siège de la CCI à Nîmes ?

Éric Giraudier : Rien n'est calé définitivement pour le moment. En cas d'acquisition, il y a effectivement une volonté de la municipalité de transformer le siège de la CCI à Nîmes en Palais des Congrès. C'est à mon sens une bonne idée car Nîmes souffre du manque d'espace pour accueillir des professionnels. Ce projet est donc attractif pour le centre-ville et les commerçants. De notre côté, nous devons adapter nos besoins. Et notre plan de mandature prévoyait la vente de ce siège. Nous en sommes donc à la première étape. De toute façon, la mairie de Nîmes a un droit de préemption sur la vente.

Est-ce que tous les élus de la CCI y sont favorables ?

Nous ferons valider tout cela en Assemblée Générale, fin janvier. C'est un dossier qui va prendre quelques années. Nous aurons le temps de débattre. J'ajoute que ce n'est pas moi qui ai défini le prix mais France Domaine. Elle estime le rachat des locaux et du parking de la CCI au tarif de 5,270 millions d'euros. Pour ma part, en tant que président, je pense que ces locaux ne sont plus adaptés à nos besoins... Notre métier, c'est d'accompagner les entreprises pas de gérer du patrimoine !

Certaines rumeurs évoquent votre projet d'achat de locaux au Parc Georges Besse par l'UPE30 pour y installer la Médecine du Travail et la CCI. Vrai ou faux ?

Ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Tant que le ministère de l'Économie ne nous interdit pas d'être propriétaire, la CCI pourra faire l'acquisition de sa prochaine destination. Si d'aventure nous ne pouvions plus être propriétaire, alors nous réfléchirons collectivement aux meilleures solutions qui s'offrent à nous. Par ailleurs, il est important de préciser qu'à ce stade la mairie de Nîmes n'a pas acheté nos locaux. Nous sommes pour l'instant dans un pré-accord d'intention.

Un mot pour finir sur le budget primitif de la CCI Gard. Comment expliquez-vous la défection des élus lors du vote ?

C'est faux ! 80% des élus étaient présents. Il y avait d'ailleurs plus d'élus que lors du vote du mois de juin dernier.  Nous sommes au travail. Un nouveau directeur général vient d'arriver et la réorganisation est en route. Qu'une partie des élus n'acceptent pas la démocratie, je n'y peux pas grand chose. Mon job est de travailler pour l'intérêt général. C'est tout ce qui m'importe.

Propos recueillis par Abdel SAMARI