Arrivé à la présidence du Nîmes Olympique en 2016, Rani Assaf détonne dans le monde du football professionnel. Depuis 2017, le président des Crocos a une idée fixe : construire un nouveau stade adossé à un quartier tout deux propriété de sa société privée. Ultra-moderne et optimisant chaque mètre carré de béton, l’enceinte sera louée au club sous la forme d’un bail commercial garantissant à ce dernier des revenus censés lui permettre de se pérenniser dans le top 30 du football français.

D’ici là, l’heure est aux économies. Le Nîmes Olympique dispose d’un organigramme très léger pour un club professionnel, et son président a renoncé à l’agrément du centre de formation à la dernière intersaison.

Quant à lui, Rani Assaf cristallise bien des crispations de par son attitude et sa propension à utiliser le clash et la menace. Dernier rebondissement ce mercredi à l’occasion de la réunion publique de clôture de la concertation : le président nîmois annonce que l’ensemble des parkings du nouveau stade seront payants, et que les supporters pourraient ne pas bénéficier d’abonnements s’ils ne se tiennent pas à carreau.

Alors Rani Assaf, visionnaire ou mercenaire ? Le débat en vidéo :