MANDUEL Gare TGV : le Département rejoint le cercle des « partenaires »
Un Comité ad hoc pour accompagner l’avènement de la gare TGV Manduel-Redessan a été mis en place. Le Département, opposé dès le départ à la création de l'infrastructure, a rallié le camp des partenaires.
Cet après-midi, s’est déroulé dans l’auditorium du Pont-du-Gard le tout premier COPART « Comité Partenarial du Pôle Urbain Multimodal ». Organisé à l’initiative de Nîmes Métropole, plusieurs acteurs politiques ont fait le déplacement : les maires de Manduel et de Redessan mais également des représentants des territoires voisins comme Arles ou le Grand Avignon. L’objectif affiché : mettre en commun les synergies autour de la gare TGV Manduel-Redessan et de sa zone d’aménagement de 160 hectares.
Le Département joint le cercle des « partenaires »
Fin 2017, le contournement ferroviaire Nîmes Montpellier sera opérationnel. La gare LGV verra le jour trois ans plus tard. Située à 12 km de Nîmes, 25 KM d’Arles ou à 40 km d’Avignon, « un million de personnes sont concernées par cette gare qui sera desservie au départ par 15 TGV », assure le président UDI de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud.
Les élections passées et le projet avancé, l’heure est au pragmatisme politique. C’est en ce sens que le Département a rejoint le cercle des « partenaires ». Opposé depuis le départ à l’implantation de cette gare à Manduel, son président Denis Bouad s’est résigné : « Notre responsabilité est de travailler ensemble ». Alors si la collectivité ne financera pas l’aménagement de la zone (hors compétence), Denis Bouad « réfléchit » à des « solutions » pour aménager les deux routes départementales (RD99 et la RD03) qui devront absorber un trafic plus important, induit par l’infrastructure.
Pôle urbain multimodal : quels aménagements ?
Aujourd’hui, les débats portent sur la zone d’aménagement de la gare. D’une superficie de 160 hectares, elle devrait répondre à quatre objectifs : « développement économique, tourisme, agriculture et bien-être ». Le tout placé sous le sceau de la romanité. Y aura-t-il un parc d’attractions comme le proposait l’élu communautaire Franck Proust ? L'univers des jeux vidéo du président de la CCI Nîmes pourrait-il s’y installer ? « Pour l’instant tout est 'open' », répond Yvan Lachaud.
D’autres réunions devraient se tenir sur ce projet au long cours qui aura besoin de ses visionnaires. En la matière, le président Denis Bouad a peut-être une longueur d'avance : il a déjà proposé un nom pour la future gare « Nîmes/Pont-du-Gard ». C’est sans doute plus efficace que le nom à rallonge de son voisin garonnais : l'aéroport « Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes ».
Coralie Mollaret