Dans le cadre de la réception des travaux de déplacement de la sirène sur le site de la cathédrale Notre-Dame-et-saint-Castor de Nîmes (place aux Herbes), des essais vont être réalisés afin de vérifier l’état de fonctionnement du Système d’Alerte et d’Information des Populations.

Voilà de quoi déstabiliser les anciens ! Entendre des sirènes crier un jeudi 24 en plein milieu de l'après-midi... Cela rappelle les pires heures de l'histoire récente de la France. Mais ne vous inquiétez pas, Nîmes n'est pas attaquée, les bombes ne pleuvent pas encore mais le chantier de la cathédrale est sur le point de faire basculer les sirènes sur un autre site donc il fallait les mettre à l'épreuve.

Ces tests ont donc engendré le retentissement des sirènes, et ce, à plusieurs reprises entre 14h30 et 17h30. La mise en place de ce système répondait à la nécessité, pour la préfète ou le maire, de diffuser un signal ou un message aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train de subir les effets d’un événement d’une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle, industrielle, attentat, etc.)

Pour rappel, le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes. La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de trente secondes. Durant ces essais, la préfète du Gard appelait la population à ne pas relayer de fausses informations sur les réseaux sociaux et, bien entendu, à ne pas encombrer les lignes téléphoniques des services de secours et de sécurité.