NÎMES Un petit conseil municipal avant la feria
Ce lundi soir, à 17 heures, le conseil municipal d’avant feria était placé sous le signe de l’économie. 30 questions figuraient à l’ordre du jour. Pas de grande surprise mais quelques informations concernant la vie nîmoise.
Comme il est de coutume en de telles circonstances, c’est le maire de la ville, Jean-Paul Fournier, qui a introduit la séance par un rappel de ce qui s’est passé depuis la dernière réunion du conseil dans la cité. « Je suis heureux que Franz-Olivier Giesbert ait accepté d'être le porte-parole de notre démarche (de candidature auprès de l'Unesco, NDLR). Les visiteurs étaient déjà plus de 100 000 lors des Journées romaines qui ont véritablement lancé la saison estivale. » Et le premier édile de reprendre : « Prima fresca, JMS, NUT et bientôt Feria de Pentecôte marquent ce printemps. »
L'inauguration de la place de l'Europe dénommée ainsi Valéry-Giscard-d'Estaing a été faite en présence d'Anne-Aymone, son épouse. Autre cérémonie d'hommage, l'inauguration de la Place du 24-avril-1915 qui cultive le souvenir des victimes du terrible génocide arménien. La réussite du banquet des aînés a été évoqué tout comme la Journée du handicap qui s'est tenue sur l'Esplanade Charles-De-Gaulle. Sur le carnet des deuils le maire a relevé les noms de Jacques Decalo (devoir de mémoire), Christian Giudicelli (prix Renaudot), Faouzi Mansouri (footballeur) et Yvon Pradel (théâtre).
Du sport associatif, un chemin, une école
Les subventions au profit des associations sportives nîmoises pour l'année 2022 ont été attribué après un échange entre la Gauche et la majorité. C'est surtout l’association Nîmes Volley-ball, qui semble poser problème car une délibération, intervenue le 18 décembre 2021 et attribuant une subvention de 85 000 euros pour son fonctionnement, n'est pas la seule car le conseil municipal s'est prononcé afin qu’un avenant soit pris et qu’une subvention exceptionnelle de 3 000 euros lui soit accordée.
« Lundi dernier, monsieur le président de l’agglomération nous annonçait la fin des subventions notamment au club de Nîmes volley et plus généralement à des clubs de sport féminin pour des raisons juridiques, l’Agglomération n’apparaît plus compétente dans les affaires sportives, souligne Bruno Ferrier, de la liste Nîmes citoyenne à Gauche. On connaît les dangers de ce désengagement envers des clubs qui, n’en déplaise à certains, ont un rayonnement régional, local, national renforçant au quotidien l’image de notre ville et de son territoire. Pourquoi ne pas réfléchir ensemble à déléguer à Nîmes métropole certaines compétences comme le sport de haut niveau à moyen terme ? À court terme vous pourriez décider d’une subvention exceptionnelle d’équilibre, mais qui ne servirait à rien si vous n’engagiez pas un vrai débat de fond. »
« Nous prenons nos responsabilités mais nous ne pouvons pas nous substituer et compenser les enveloppes coupées récemment, précise l'adjoint aux Sports Nicolas Rainville. Il y a encore quelques zones d'ombre, je m'interroge. J'espère que tous les partenaires publics joueront le jeu comme nous le jouons. »
Le conseil municipal était aussi réuni pour la signature d’une convention de partenariat avec la direction des services départementaux de l'Éducation nationale et la Fédération française de randonnée du Gard pour la mise en œuvre du projet "un Chemin - Une école" avec l'école élémentaire Edgar-Tailhades. La Mairie a ainsi la volonté de soutenir les écoles dans la mise en œuvre des actions de leur projet d’école.
Les thématiques du projet de l’école élémentaire Edgar-Tailhades sont l’écologie, le mieux vivre ensemble et le sport. Un triptyque qui plaît à la Municipalité. Ainsi et pour répondre à ces thématiques l’école met en place une action avec la Fédération Française de Randonnée du Gard. Cette action consiste à la mise en place d’un sentier avec balisage au départ de l’école et à la création d’un livret d’accompagnement par les élèves de l’école. La Ville a été sollicitée comme partenaire pour les aménagements à prévoir pour assurer la sécurité sur le parcours et l’entretien des espaces verts sur le tracé du sentier.
La Ville poursuit avec le réseau Canopé
La Mairie se dit très largement impliquée dans le développement d’une politique éducative et du numérique éducatif dans ses écoles. Le réseau Canopé a accompagné la Ville dans ce projet et a continué à développer une expertise reconnue nationalement pour proposer un accompagnement éducatif et des ressources de grande qualité aux établissements. La Mairie développe ainsi une politique de projets ambitieux (nouvelle ferme-école, candidature de la Maison carrée au patrimoine mondial de l’Unesco, PEDT, nouvelle offre de classes de découverte, nouvelle école Pissevin...).
Cette politique s’accompagne d’une ambition qui contribue à développer l’éducation artistique et culturelle, notamment sous l’angle numérique, auprès des publics scolaires, périscolaires et extra-scolaires. Ces projets d’accompagnement disposeront d’une partie axée sur le numérique, et une convention qui vient d’être signée organise l’accès aux usages du numérique, de la programmation et de la robotique dans les écoles maternelles, élémentaires et primaires de la ville.
Nouvelles règles pour la buvette des arènes
Le 10 février 2018, la Ville a signé la convention d’occupation temporaire du domaine public pour l’exploitation de la buvette des arènes et la vente de restauration légère qui la lie avec la société Lasserre-Jover capital événements. Cette convention avait été conclue pour une durée de trois ans à compter du 5 mars 2018, puis reconduite de manière expresse pour trois ans jusqu’au 31 décembre 2023. Il convenait d’apporter à cette convention une modification liée aux redevances d’occupation du domaine public au titre de l’exercice 2021.
Un des articles de la convention prévoit le versement par l’occupant à la Ville annuellement d’une partie fixe égale à 8 000 euros et d’une partie variable calculée en fonction des configurations, égale à 0,80 euro HT ou 0,65 euro HT par entrée payante aux spectacles des arènes, selon les conditions. Mais ça c’était avant… En raison de la crise liée au covid-19 et des mesures adoptées contre la propagation du virus, les obligations sanitaires imposées à l’occupant pour apporter un service minimum au public ont eu un impact négatif considérable sur le chiffre d’affaires de l’exploitation.
Il est ainsi constaté un chiffre d’affaires de 518 785 euros en 2018, de 510 539 euros en 2019, périodes durant lesquelles il n’y avait pas encore de covid, et un chiffre d’affaires de 94 485 euros en 2021… Aussi, en raison de ces conséquences financières liées à la crise sanitaire, il a été proposé au conseil municipal, pour l’exercice 2021, une réduction des redevances fixe et variable, proportionnellement aux chiffres d’affaires constatés.
Ainsi, après de savants calculs, une réduction partielle des redevances sera appliquée pour ramener les sommes dues à hauteur de 11 874,51 euros au lieu de 64 676 euros pour la partie variable, et à hauteur de 1 468,80 euros au lieu de 8 000 euros pour la partie fixe.
