USAM Pour que le rêve commence à devenir réalité
Le président David Tebib le dit lui-même, "le calcul est simple", si l'USAM s'impose Saint-Raphaël sera relégué à sept points. Si l'inverse se produit, les Varois reviennent à trois points et la course à la qualification européenne via la 5e place est totalement relancée. Verdict ce soir dès 20h.
Depuis la saison dernière, l'épopée réalisée en Coupe de France et la deuxième place à la trêve, l'USAM a commencé à rêver de disputer à nouveau une coupe d'Europe. Sa dernière apparition date de la saison 1994/1995, en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, compétition qui a disparu en 2012. Après un début de saison réussi, à 20h dans son Parnasse qui devrait être bien garni, Nîmes a l'occasion de rendre cette utopie de plus en plus réalisable. Pour cela, il faut s'imposer face à Saint-Raphaël.
Même si rien ne serait joué car nous sommes seulement qu'à la première journée de la phase retour (14e journée), une victoire face aux Varois mettrait les Usamistes dans de très bonnes dispositions. Un succès et sept points sépareraient les deux concurrents. À deux points la victoire, les Nîmois devraient enchaîner les faux-pas pour dégringoler et aurait au minimum trois cartouches à griller. "On s'en fout des jokers", balaie d'un revers de manche le capitaine, Julien Rebichon. Pour jouer l'Europe la saison prochaine, il faut assurer cette cinquième place même s'il faut encore que les équipes classées devant remportent la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Des conditions quasiment remplies chaque année. La sixième place pourrait même devenir qualificative dans certains cas.
Un passage de flambeau
Malgré tout, le favori de la rencontre, pour Franck Maurice, reste Saint-Raphaël : "Ils ont une expérience supplémentaire par rapport à nous". Une équipe devenue habituée de la Coupe EHF, que les Varois disputent consécutivement depuis quatre saisons. Avec le Graal, une participation à la finale, la saison dernière, perdue 25-28 face au Füchse Berlin. Saint-Raphaël est toujours en course cette saison pour tenter de soulever le trophée. En difficulté en championnat avec cinq défaites concédées, ce match ressemble à un passage de flambeau avec une formation nîmoise qui souhaite afficher les mêmes statistiques dans un futur proche.
"C'est un club auquel on aimerait ressembler en terme de stabilité", complète le président David Tebib. En championnat, les chiffres sont impressionnants : un classement minimum à la 6e place depuis dix saisons et une présence dans les quatre premiers depuis la saison 2014/2015. Les Nîmois vont devoir confirmer leur excellent match réalisé à l'aller, achevé par une victoire 26 à 25, en terre varoise. "Ce match reste une référence", commente le coach Franck Maurice. Des Usamistes qui ont, malgré la défaite 23-21 à Nantes en Coupe de France, démarré cette deuxième partie de saison avec de vrais motifs de satisfaction. "Défensivement, c'était notre meilleur match", assure le pivot Rémi Salou. Il suffira de l'être également en attaque et le tour sera joué.
Corentin Corger