FAIT DU JOUR Budget, spectacle, tarifs... Les coulisses des Journées romaines 2025
Cet événement de trois jours représente un budget d'un million d'euros rien que pour le délégataire Edeis.
Du 25 au 27 avril 2025, les Journées romaines fêtent leurs quinze ans d'existence à Nîmes. Un rendez-vous de trois jours devenu emblématique, marqué par un spectacle de reconstitution historique avec trois représentations dans l'amphithéâtre romain. Et Edeis, le délégataire chargé de l'organisation de cet événement, l'a bien compris avec un budget d'un million d'euros prévu pour les animations et la production du spectacle.
Et cette année, la cité des Antonin accueillera un spectacle intitulé : "Romulus, la naissance de Rome". Découvrir la naissance d'une civilisation à travers notamment le mythe fondateur de Romulus et Rémus. Le spectacle reviendra donc sur une période située entre -700 et -500 avant J.C. Un retour sur les premières batailles menées par Romulus, la mise en place des institutions et les règnes de sept rois jusqu’à la naissance de la république.
Dépasser la barre des 30 000 spectateurs
Environ 500 reconstitueurs seront à nouveau présents pour proposer de nombreuses scènes de bataille, des grandes, mais aussi des duels avec des légionnaires et des spectacles équestres différents. On ne sait pas si une louve sera présente dans les arènes, mais les animaux feront aussi partie du spectacle. La mise en scène de Romulus a été scénarisée par de nouveaux auteurs et le rôle sera sans doute interprété par Grégory Nardella. Un acteur apparu au cinéma, mais aussi à la télévision dans différentes séries comme Plus belle la vie, Panda, Demain nous appartient ou encore Alex Hugo.
Côté fréquentation, Edeis a pour "objectif de remplir les arènes sur les trois journées et de dépasser la barre des 30 000 personnes", explique Lucie Schnoebelen, directrice artistique des journées romaines. Sur les 100 000 visiteurs enregistrés lors de l'édition 2024, 27 000 avaient assisté au spectacle dans les arènes. Le samedi avait fait le plein (11 300 spectateurs), la barre des 10 000 avait été franchie le dimanche, le bémol venait du vendredi avec seulement 5 700 personnes, à cause notamment d'une météo capricieuse.
Un rendez-vous avancé d'une semaine
Au-delà du temps, Edeis a fait le choix pour 2025 d'avancer d'une semaine les Journées romaines pour les caler sur le dernier week-end des vacances d'avril afin d'attirer plus de monde sur la première représentation. "Les parents sont plus disponibles pour venir emmener les enfants au spectacle, poursuit la représentante d'Edeis tout en restant prudente, on a quand même une appréhension supplémentaire par rapport à la météo."
Côté tarifs, une très légère augmentation est à signaler : de 1 à 2 euros pour les catégories 2 et 3, et de 3 euros pour les catégories 1 et carré or, en lien avec l'inflation. Le tarif réduit à 5 euros pour les enfants de moins de 12 ans (catégorie 3) est maintenu afin de permettre à toutes les familles d'aller voir le spectacle. En plus du spectacle, Edeis propose d'autres animations comme le traditionnel fort des légionnaires de retour au bosquet des Jardins de la fontaine ou encore le grand défilé nocturne de la Maison Carrée aux arènes, le samedi soir.
Un banquet plus populaire
La principale nouveauté concerne le banquet romain qui devient le banquet des légionnaires. Exit les chefs renommées et un ticket d'entrée à 90 euros en 2024, place à un repas plus populaire directement dans le fort. "On a souhaité une offre plus accessible et familiale", justifie Lucie Schnoebelen. Le banquet est limité à 100 places, les réservations seront ouvertes en mars.
Enfin, la ville de Nîmes propose aussi de nombreuses animations gratuites tout au long du week-end. Ce qui représente un budget de 250 000 euros. Le village gallo-romain et le marché antique prendront place sur l'esplanade, les combats de gladiateurs sont aussi de retour. De nouvelles animations culturelles sont prévues aux Jardins de la fontaine et au musée de la Romanité. Le prix d'entrée y est d'ailleurs réduit pour ceux qui présentent un billet pour le spectacle. Plus que jamais en 2025, la "Rome française" portera bien son surnom.