Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 09.02.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 187 fois

IL Y A 4 ANS... Plus de bébés dans le Gard qu'ailleurs dans la Région

La démographie gardoise se porte bien mais était plus importante il y a 4 ans (Photo DR)

Si la moyenne nationale faisait de la France le pays où l'on procréait le plus en Europe, le Gard n'y était certainement pas pour rien grâce à ses excellents chiffres! Quatre ans plus tard, les chiffres sont moins bons mais demeurent une exception quasi nationale.

La moyenne nationale d'enfant par femme était de 1,99 en 2012. Le Gard comptait quant à lui 2,13, bien au-dessus des autres départements de la Région. Pour Josiane Alberti, responsable du recensement du Languedoc-Roussillon à l'Insee et qui avait réalisé l'étude de 2012, "ce qui est intéressant, c'est de lier la notion de fécondité au seuil de remplacement de génération, c'est-à-dire le nombre moyen d'enfants par femme nécessaire pour que chaque génération en engendre une suivante de même effectif. Ce seuil doit être au minimum de 2,05 enfants par femme".

Le taux de fécondité est le nombre d'enfants nés au cours de l'année rapporté à la population moyenne de l'année des femmes de même âge. En 2016, la baisse de la fécondité est la plus importante connue depuis 20 ans. L'âge moyen des femmes qui accouchaient en 2012 était d'environ 30 ans mais les femmes âgées entre 25 et 34 ans étaient celles qui procréaient le plus!

Les naissances hors mariage connaissaient aussi une belle embellie qui n'a certainement pas diminué depuis avec dans la Région une proportion de 58 % des naissances en 2010 contre 54 % en France métropolitaine. A l'époque, le Gard se rapprochait plus de la moyenne nationale car sur 8 489 naissances en 2010, 55,1% entraient dans la catégorie hors mariage.

Les chiffres 2015 de la démographie confirment cet état de faits et donne à la chute de la fécondité des allures apocalyptiques... De 2,01 à 1,96 enfant par femme, c’est la plus importante baisse annuelle en 20 ans. Rien de dramatique car l'histoire, même récente, a connu l'exemple de 1994 avec un taux de fécondité par femme qui était tombé à 1,68!

Le manque de chiffres produits depuis 2012 ne permet pas de savoir exactement si le phénomène s'accentue ou a freiné dans le département mais il y a fort à penser que les données sont supérieures à bien d'autres territoires français!

Anthony Maurin

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