Publié il y a 2 jours - Mise à jour le 02.01.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 2861 fois

LA RÉTRO 2024 L’usine Solvay de Salindres sacrifiée, la vigne des Jardins de la Fontaine dépouillée

Usine Solvay Salindres

L'entrée du site de l'usine Solvay à Salindres

- Sacha Virga

Alors que 2024 s’achève, il est temps de revenir sur ce qui a fait l’actualité sur Objectif Gard cette année. En septembre, en ce mois de rentrée scolaire le couperet tombait sur l’usine Solvay de Salindres, la feria des vendanges à Nîmes et celle du riz à Arles battaient leur plein, une structure gonflable s’envolait à Gallargues et l’avocat Hervé-Georges Bascou tirait sa révérence.

La nouvelle, révélée fin septembre, a fait l’effet d’une bombe : la fermeture de l’usine Solvay de Salindres, spécialisée dans la production de TFA, de l'acide trifluoroacétique. 68 emplois sont directement menacés par cette décision qui vient impacter durement la plateforme chimique sur laquelle oeuvre aussi l’entreprise Axens. Quelques mois plus tôt, l’usine avait été directement mise en cause par l’association Générations futures et des enquêtes de nos confrères du Monde et de France 3 sur la présence de polluants éternels dans les eaux de l’Arias et de l’Avène. De son côté, Solvay invoque « une forte concurrence internationale », « une performance financière du site qui se dégrade » et « un durcissement des règlementations européenne et française sur les PFAS ». La décision provoque l’émoi des syndicats et de la classe politique locale, et une mobilisation s’enclenchera.

Un samedi de septembre, une structure gonflable de Gallargues-le-Montueux s’envole, happée par une bourrasque avec neuf personnes, dont trois s’en tireront légèrement blessées. Pas sûr que ce soient les sensations fortes qu’elles étaient venues chercher. Le vent souffle et le temps passe : en septembre, le maire d’Alès Max Roustan célèbre son 80e anniversaire au Lou Regain. Quelques jours plus tôt, l’avocat nîmois Hervé-Georges Bascou tirait sa révérence des suites d'une longue maladie. Il avait célébré son 62e anniversaire moins d'un mois auparavant.

Malgré une météo pas optimale, entre vent et pluie, on a quand même fait la fête à Arles pour la feria du riz. Une semaine plus tard, on remettait ça pour la feria des vendanges à Nîmes. Rebelote pour la météo, avec un vent glacial qui n’a toutefois pas découragé les plus courageux. En revanche, cette année la feria des vendanges n’aura pas vu… de vendange : la vigne des Jardins de la Fontaine, plantée en 2017, a été dépouillée. En cause : le mildiou, qui a grignoté quelques baies, les oiseaux, qui en ont picoré quelques autres, et les promeneurs, qui ont boulotté le reste. Il faut dire que le Syndicat des Costières de Nîmes n’avait pas refermé les portes censées préserver les vignes des promeneurs gourmands. « Ça nous servira de leçon », nous confiait le président du syndicat Cyril Marès.

Thierry Allard

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