Depuis le 24 décembre 2024, un hôpital de campagne appelé l'ESCRIM (Élément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) a été installé à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, pour soulager le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) lourdement endommagé par les intempéries. Ce dispositif de sécurité civile, armé par les sapeurs-pompiers du Gard (SDIS30) et les militaires de l’unité de Brignoles- UIISC7 (83), a été déployé pour répondre à l'afflux massif de patients blessés.

Malgré un contexte épidémique national et les fortes tensions sur les capacités d’accueil aux Urgences et dans les services, le CHU de Nîmes a pu mettre à la disposition de l’ESCRIM deux infirmier(e)s anesthésistes Diplômés d'État (IADE), trois infirmiers, deux manipulateurs radio, et deux médecins dont un urgentiste et un anesthésiste réanimateur qui se sont portés volontaires.

Le rythme de travail est intense mais malgré les conditions difficiles, les professionnels du CHU de Nîmes restent dévoués à leur mission. Le Dr Gautier Buzançais, médecin anesthésiste-réanimateur, témoigne depuis Mayotte : « Depuis notre arrivée, nous avons été confrontés à des situations exigeantes mais également profondément enrichissantes sur le plan humain. Notre équipe sur place travaille avec dévouement pour apporter aide et réconfort aux populations touchées, et nous sommes fiers de représenter notre établissement dans cette mission. »

« Cette opération témoigne de la solidarité, de la réactivité et de la coopération exemplaires des professionnels du CHU de Nîmes aux côtés des autres corps de l’État. Je remercie et félicite à nouveau nos équipes pour leur mobilisation dans des délais records. Nous poursuivons cet effort dans la durée pour permettre le rétablissement progressif des infrastructures de santé durement touchées par la catastrophe » déclare Frédéric Rimattei, Directeur général du CHU de Nîmes.