L’un des grands objectifs du programme Services Publics+, piloté par la DITP, est d’améliorer la qualité en garantissant un accès aux services publics, pour tous sur tout le territoire. Afin d'y remédier, une attention particulière est portée sur l'écoute de ces services publics, surtout en périphéries urbaines et zones rurales. Un premier Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) "recherche et action publique" a été lancé en juillet dernier, portant sur l’observation territoriale de la relation aux services publics.

À terme, l'objectif sera d’implanter un dispositif territorialisé d’écoute centré sur les usagers éloignés des services publics. Après avoir recueilli les propos des usagers vulnérables, l'idée sera de développer des méthodes fiables et adaptées pour répondre à leurs besoins et supprimer les entraves à leur accès aux services publics. L'Université de Nîmes a identifié deux territoires spécifiques : le quartier du Pissevin et la sous-préfecture rurale du Vigan. Les étudiants issus du quartier prioritaire nîmois seront parties-prenantes pour être au plus près du ressenti des habitants.

« En sa qualité d’Université de proximité à vocation professionnalisante, Nîmes Université a été lauréate du PIA4 ExcellencES "Gardener", plan de 8 ans qui ambitionne d'étudier et d'apporter des solutions aux différentes vulnérabilités du territoire Gardois. Nîmes Université entend donc mobiliser à la fois ses étudiants et ses équipes de recherche pour proposer un dispositif d'observation original, implanté au coeur de Quartiers Prioritaires, qu'ils soient de la ville ou en zone rurale. Après une phase de recrutement déjà en cours, les premières études de terrain (observations et entretiens) se dérouleront dès le printemps avec pour ambition d’être en capacité de produire les premiers résultats au dernier trimestre 2025 », explique Marc Olivaux, Vice-Président Partenariats – Entrepreneuriat de Nîmes Université.

Marcel Guenoun, Conseiller Recherche et Développement de la DITP, commente : « Ce projet répond aux axes de travail de la feuille de route de la transformation publique (CITP d’avril 2024) : internalisation des compétences de l’État, accès aux services publics garantis pour tous et partout sur le territoire et rapprochement entre recherche et action publique. C’est un bel exemple de partenariat public-public qui permettra de fonder l’action publique sur des bases scientifiques et de faire vivre des services publics plus simples, plus proches et plus efficaces pour tous les Français »