L'analyse : 

On en peut plus d'écrire que les vendredis se suivent et se ressemblent pour les Crocos, mais malheureusement, c'est le cas. Encore une belle première période proposée avec deux énormes occasions dont ce double coup du sort et le ballon repoussé par le poteau et la barre. Toujours pas de but donc. Et derrière, comme d'habitude, Nîmes est puni et concède l'ouverture du score avant la pause. L'entame de la deuxième période est intéressante et laisse envisager une éventuelle égalisation, mais les Crocos baissent de rythme à l'heure de jeu et Aubagne, tout en maîtrise, porte le coup fatal en fin de partie. À l'image d'Abdeldjelil, la maladresse est toujours là et le petit brin de chance ne vient pas. En attendant, l'heure commence à devenir grave avec cette série de six matchs consécutifs sans victoire. Trois mois que Nîmes n'a pas gagné en National ! Comme l'a confirmé Adil Hermach, Nîmes Olympique est bien parti pour jouer sa survie au troisième échelon jusqu'à la fin de saison. À la moitié du championnat, le club compte qu'un petit point d'avance sur le premier relégable Villefranche, qui a disputé un match en moins. Comme une impression de déjà-vu... 

Le Croco clé : Mendy, le malheureux 

Suspendu la semaine dernière, le capitaine nîmois faisait son retour en tant que titulaire, hier soir, aux côtés de Dagui Paviot, préféré à Waly Diouf, pour sa vitesse. Formose Mendy a vécu une soirée compliquée. À la 33ᵉ, c'est lui qui commet la faute, évitable, qui entraîne le coup franc. Et le comble, c'est bien le défenseur nîmois qui dévie légèrement la trajectoire du ballon pour tromper son propre gardien Ngapandouetnbu. S'il a été présent dans les duels, l'habituel roc nîmois va une nouvelle fois déjouer à la 83e. Nsimba, le buteur, a tout le temps de contrôler et d'ajuster son tir entre les jambes de Mendy pour inscrire le but du break. Une soirée compliquée donc. Au milieu, Picouleau a déçu contrairement à Bouaoune, qui a récupéré pas mal de ballons. Le meilleur nîmois est sans doute Beneddine, solide en défense et qui a dynamisé le jeu par ses nombreuses passes transversales soignées et sa précision sur coups de pied arrêtés, mais en trouvant, rarement, un coéquipier. 

Les notes : 

La décla' : 

"Pas pour l'instant. Je parle avec mes cadres, ils sont toujours derrière le coach et moi aussi. Tant que les joueurs sont derrière le coach et que le message passe, il n'y a pas de raisons de couper des têtes. Maintenant, c'est vrai qu'il faut vite prendre des points pour sauver le club." 

Après ce revers, Sébastien Larcier a accepté de faire le point sur cette situation compliquée. Il maintient toujours sa confiance à Adil Hermach et affirme que le vestiaire est toujours derrière le coach. Il va falloir vite trouver des leviers pour inverser la tendance, car ce qui est sûr, c'est que la solution ne viendra sans doute pas du mercato hivernal. 

Revivez le match en audio :