Il a reconnu les faits mais il estime qu'au moment de cette agression sexuelle il était alcoolisé, ivre. Des faits survenus en 2018 lors d'une fête familiale au domicile d'un proche et alors que les autres membres de la famille sont dans la maison. L'oncle propose à sa nièce de 11 ans un massage dans une pièce à l'écart. Le massage dévie et cinq ans plus tard l'adolescente qui avait laissé " ça dans un coin de ma mémoire" va déposer plainte. L'oncle avoue sans se souvenir précisément. 

"Mais il était tellement conscient de l'acte qu'il a commis  qu'il est venu s'excuser une semaine après l'agression", souligne Maître Manon Casteran pour la jeune victime. "Je n'ai pas peur de dire que ce geste ce jour-là a eu des conséquences dramatiques", poursuit la pénaliste. 

"Il n'y a pas de petite agression sexuelle", poursuit le procureur qui réclame condamnation. 

"Il s'agit d'un fait isolé de la part d'un homme qui n'a jamais été condamné et qui est inséré dans la vie avec un travail stable", estime Maître Agnès Tourel pour le mis en cause, âgé d'une cinquantaine d'années. 

Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné l'oncle à 18 mois de sursis probatoire l'obligeant à se soigner et à indemniser la victime.