NÎMES 300 euros la nuit pour vendre la drogue à Pissevin : un nouveau tarif syndical ?
Il y a des tirs, de fusillades, des blessures et des décès. Le "salaire" pour vendre la drogue a-t-il été revalorisé au vu des risques encourus ?
Lorsqu'il a été interpellé par la police nationale dans la galerie Richard-Wagner du quartier de Pissevin à Nîmes, il était 11h15 ce matin du 26 avril 2024. Sa soirée "d'activité" prenait fin, selon ses déclarations. Cet homme, âgé de 23 ans, avait 44 grammes de cannabis et 10 grammes de cocaïne sur lui. Il affirme à l'audience du tribunal correctionnel de Nîmes où il comparaît pour "détention, offre, et cession de stupéfiants" qu'il est un vendeur occasionnel de produits illicites.
Le prévenu, actuellement détenu pour une autre cause, affirme que ce jour-là il terminait sa journée ou plutôt sa nuit de "travail". Sans domicile fixe, il était venu prendre quelques billets et il devait bosser "de minuit à midi pour un tarif de 300 euros". "Mais ce n'est pas le tarif habituel ça, c'est moins d'habitude", interroge le président du tribunal correctionnel sans obtenir de réponse. "J'ai fait ça car j'étais à la rue et j'avais besoin d'argent", complète le prévenu qui part pour un an de prison ferme en détention.