Publié il y a 2 jours - Mise à jour le 04.01.2025 - Stéphanie Marin - 3 min  - vu 250 fois

CARNET ROSE À Arles, Elyna, premier bébé de l'année 2025

Elyna, un beau bébé de 3,980 kg pour 52 cm.

- S.Ma

Elyna, premier bébé de l'année à Arles, est née le 2 janvier à 3h10 du matin, à la maternité du centre hospitalier Joseph-Imbert. 

Amandine aura passé le réveillon de la Saint-Sylvestre au centre hospitalier d'Arles. Mais cette Saint-Martinoise et son compagnon Alexandre ont dû patienter jusqu'au 2 janvier, pour pouvoir accueillir leur petite fille. "On aurait pu lui donner Désirée comme prénom !", s'amuse la maman, à peine remise d'une césarienne en urgence. Mais les deux parents ont choisi de prénommer leur troisième enfant, Elyna. À la naissance, ce bébé qui se porte à merveille et fait le bonheur de ses deux grands frères, Kenzo, 12 ans et Kylian, 10 ans ; pesait 3,980 kg pour 52 cm.

Elyna, un beau bébé de 3,980 kg pour 52 cm. • S.Ma

Quant au dernier bébé de l'année 2024, il s'agit d'un garçon, Patrick, 3,030 kg, 51 cm, né à 19h42 le 31 décembre. Une année qui s'est donc achevée en beauté pour ses parents Vanessa et Vitor, sa sœur Laia, 14 ans et son frère, Nuno 7 ans.

Le petit Patrick est né le 31 décembre à 19h42. • S.Ma

Cette visite à la maternité est l'occasion de faire un point sur les projets 2025 du service (20 lits) situé au premier étage du centre hospitalier Joseph-Imbert, lequel a enregistré en 2024 une hausse de naissances par rapport à l'année précédente, soit 662 contre 647.

L'arrivée en 2023 de la cheffe de service, le docteur Jamila Kerkeni, accompagnée d'une nouvelle équipe médicale, a insufflé une nouvelle dynamique à cette maternité classée de niveau I, mais dont l'ambition est d'atteindre le niveau IIa, afin de pouvoir garder des nouveaux-nés présentant des pathologies modérées. "Et ainsi de ne pas les séparer de leurs parents, souligne le Dr Kerkeni. En niveau I, on a juste une prise en charge immédiate, mais s'il y a nécessité de réanimation en service de néonatologie, il faudrait transférer l'enfant." Entre autres recrutements, le docteur Grosjean, échographiste référent, a également rejoint le service.

Les projets de la maternité en 2025

Le retour de compétences perdues pour diverses raisons, fait partie des projets. Et cela grâce à des formations suivies actuellement ou à venir. Sandrine Della-Giovanna, sage-femme et cadre de santé, cite en exemple l'acupuncture, l'homéopathie, mais aussi la préparation aquatique à l'accouchement pour pouvoir à nouveau proposer, et cela dès le premier trimestre 2025, cette activité "particulièrement appréciée par les femmes enceintes, car elle apporte détente et bienfaits au niveau ostéotendineux, apaisement, bien-être maternel et fœtal", précise la cadre de santé. Par ailleurs, "deux auxiliaires ont été formées au Thérapeutique Bain Bébé. Une auxiliaire de puériculture se forme en ce moment pour être consultante en lactation, c'est un vrai besoin pour informer les mamans en amont de l'allaitement, pendant quand il y a des petits soucis à la maternité et après, au retour à la maison."

Sandrine Della-Giovanna, Dr Jamila Kerkeni et Françoise Guy, à la maternité du CH d'Arles.  • S.Ma

Un retour à la maison qui n'est pas toujours évident, l'équipe mène ainsi un projet de chambre pédagogique de sortie, "afin d'aborder les conseils de façon ludique sur le couchage, la sécurité routière, etc, tout ce dont les parents ont besoin de connaître, ajoute Sandrine Della-Giovanna. On attend encore du matériel, mais ça va se faire." Une auxiliaire est également formée en RESC (Résonnance énergétique par stimulation cutanée). Le Réseau Périnatalité Méditerranée auquel est rattachée la maternité permet de profiter de diverses formations (hémorragie de la délivrance, réanimation néonatale, etc). 

La maternité compte une quarantaine de personnels, parmi lesquels des puéricultrices qui travaillent en lien avec les auxiliaires de puériculture, mais aussi les sages-femmes libérales et les PMI, "et c'est assez rare pour le souligner", indique Françoise Guy, puéricultrice. "Nous ne sommes pas juste là à l'instant T, on s'occupe aussi de l'après, des besoins de l'enfant et de la famille. C'est ce que j'aime dans cette structure, on a le temps d'accompagner. C'est valorisant pour nous et rassurant pour les parents", ajoute-t-elle. Une équipe mobile de périnatalité peut également prendre en charge des mamans en difficulté pendant la grossesse, au cours du séjour à la maternité, mais aussi après l'accouchement, à domicile. S'ajoute une équipe psychosociale qui s'est étoffée au fil des années. À noter dans cette maternité, l'existence depuis 2019 d'une salle nature - notamment équipée d'une baignoire - dédiée aux accouchements physiologiques dans un cadre confortable, relaxant et sécurisé.

Stéphanie Marin

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