NÎMES Quand la fraternité se croque à pleines dents
La fraternité autour des galettes.
- Photo : Norman Jardin.Comme chaque année, depuis quinze ans, le premier dimanche de janvier, le relais Saint-Pierre et le centre social Les Mille Couleurs ont organisé « La galette de la fraternité ».
Ce rendez-vous a pour objectif de lutter contre toutes sortes de discriminations et de faire vivre la laïcité. Le moment convivial s’est déroulé dans la salle Jean-Pierre Morice dans le quartier de Pissevin. « On met en place des actions avec la participation des partenaires institutionnels et celle des habitants. Nous défendons les valeurs de la République et l’engagement des citoyens est primordial » explique Raouf Azzouz, le directeur du centre social Mille couleurs. Après les interventions des représentants religieux, ce sont les membres institutionnels et partenaires du centre social qui ont pris la parole.
Un engagement des citoyens primordial
« La fraternité et la laïcité sont des mots très importants et des moments comme cet après-midi font chaud au cœur » a souligné Richard Tibérino, membre du bureau communautaire, délégué au contrat de ville et à la sécurité à Nîmes-Métropole. La ville de Nîmes était représentée par l’adjointe déléguée à l’Éducation et à la Réussite Éducative, Véronique Gardeur-Bancel : « C’est important d’être dans la bienveillance avec les enfants mais aussi les aînés ».
Alors que les galettes étaient soigneusement présentées, Amal Couvreur, vice-présidente déléguée à la politique de la ville au conseil départemental, a rendu hommage au centre social : « Les Mille couleurs œuvrent avec tous les acteurs avec toujours comme but, la justice sociale ».
«On se sent plus en sécurité dans Pissevin depuis quelques mois »
Mathias Nieps, le sous-préfet, secrétaire adjoint de la préfecture du Gard.
Pour conclure, c’est l’État qui s’est exprimé à travers les mots de Mathias Nieps, le sous-préfet, secrétaire adjoint de la préfecture du Gard : « J’ai une pensée pour nos compatriotes mahorais, victimes du cyclone Chido. Je n’oublie pas que dans deux jours, nous célèbrerons les dix ans des attentats de Charlie Hebdo. Je veux rendre aussi hommage au travail des forces de l’ordre, car on se sent plus en sécurité dans Pissevin depuis quelques mois ». À l’issue des prises de parole, les membres intentionnels, associatifs et des habitants du quartier ont pu échanger autour d’une galette de la fraternité.
