Publié il y a 7 h - Mise à jour le 30.01.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 824 fois

MUNICIPALES À Nîmes, La France insoumise réservée sur Vincent Bouget

Ce jeudi, les militants de LFI au café Olive

Ce jeudi, les militants de LFI au café Olive

Le président du groupe d’opposition La Gauche unie à la ville de Nîmes n’a pas, de fait, le soutien de la France insoumise aux Municipales 2026. 

À 14 mois des élections municipales, élus et formations politiques se projettent naturellement sur ce scrutin. Ce jeudi, la France insoumise organisait ses vœux au café Olive, une rencontre avec quelques militants venus écouter le discours de Charles Ménard, ancien candidat LFI aux législatives sur la 1e circonscription du Gard.

Les socialistes « supplétifs d’Emmanuel Macron »

Contrairement aux autres forces d’opposition, la France insoumise demande toujours « la destitution ou la démission d’Emmanuel Macron. Aujourd’hui, nos institutions ne fonctionnent pas normalement. La France a besoin de stabilité. » Concernant l’échec de la motion de censure du gouvernement Bayrou : « Les socialistes jouent les supplétifs d’Emmanuel Macron. Ils trompent leurs électeurs. On espère qu’ils se ressaisiront lors du vote du budget. »

Revenant aux affaires gardoises, l’ex-candidat a souligné : « La campagne des législatives a été riche en enseignements. La France insoumise a réalisé de bons scores. La candidate de la présidente PS de la Région, Carole Delga (très critique envers LFI, NDLR), a été balayée dès le premier tour. » Pour autant, cela n’a pas suffi pour battre le Rassemblement national, qui a décroché les six postes de députés gardois. 

« Nous sommes déjà bien échauffés pour repartir en campagne, » poursuit Charles Ménard, rappelant « le travail militant, dans les quartiers populaires, afin d’inciter les gens à s’inscrire sur les listes électorales. » Et d’ajouter : « Nous devons lutter contre la dépolitisation voulue par l’ordre bourgeois, comme si nous étions dans un suffrage censitaire. »

Des « divergences » avec Vincent Bouget

En revanche, pas question d’aborder la stratégie pour les municipales : « Il y en a qui ne pensent qu’à ça. Nous, nous l’arrêterons fin mars. » Aujourd’hui, si le PS a quasiment désigné Vincent Bouget comme leur candidat, ça ne va pas de soi chez LFI : « En tant que personne, il est agréable. Mais nous avons parfois des divergences politiques. » Lesquelles ? « À la Région, par exemple, ils se glorifient de la réouverture de la rive droite du Rhône, alors qu’il n’y a pas les moyens nécessaires pour la faire fonctionner » fustige-t-il.

Quant au Conseil départemental, « les moyens nécessaires ne sont pas non plus suffisants pour l’aide sociale à l’enfance. » Et Nicolas Pellegrini, porte-parole LFI, de conclure : « En politique, il faut qu’il y ait des gens avec une colonne vertébrale, qui ne transigent pas. Sinon nous perdrons des électeurs et ce sera le RN qui gagnera. »

Coralie Mollaret

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