MUNICIPALES Nîmes : Valérie Rouverand annonce sa candidature et affiche ses soutiens
« Je suis prête et je suis libre ! » La présidente de Renaissance dans le Gard, Valérie Rouverand, se lance dans la bataille des Municipales 2026. Elle a présenté ses premiers soutiens, parfois inattendus, comme Claude Rols, ancien directeur départemental de l’Agence régionale de santé.
Ça y est, la course aux Municipales est officiellement déclarée. Cet après-midi, la patronne de Renaissance dans le Gard, mais aussi élue d’opposition à Nîmes et Nîmes métropole, a annoncé sa candidature. Dans le salon de l'Hôtel Boudon, un kakémono, dont la moitié de la surface est consacrée à son portrait, annonce le lancement d’une grande consultation : « Vos idées, vos difficultés, votre quartier… Dites-moi tout ! ». Ses premiers soutiens, parfois inattendus, sont également présents : l’ancien secrétaire général de la préfecture, François Lalanne ou encore Claude Rols, ex-directeur départemental de l’Agence régionale de santé.
« Améliorer la qualité de vie des Nîmois »
« Ma candidature s’inscrit comme une suite naturelle de mon engagement au service des Nîmois », souligne l’ancienne adjointe à l’Éducation qui a rendu sa démission, en 2017, par fidélité à Yvan Lachaud, répudié par le maire de Nîmes. S'en est suivie une succession de décisions et de faits politiques : échec d’Yvan Lachaud aux Municipales, défaite de la députée Françoise Dumas aux Législatives… En 2021, son score de 14 % aux Départementales, sur le canton de Nîmes 3, lui permet de « mesurer » son début de popularité, avant que les Législatives 2022 ne le confirment avec 20 %.
Soutenue par son parti, Valérie Rouverand se tourne donc vers les Municipales. Elle se fixe trois « urgences » : la sécurité, le changement climatique et les finances de la ville. « Nîmes fait trop souvent la une des journaux à cause du trafic de drogue. Les moyens municipaux déployés ont été insuffisants et tardifs », analyse-t-elle. Avant de cogner sur la fiscalité : « Nîmes est dans le top des villes de 100 000 habitants les plus taxées ! Il faut revoir certains projets comme le fonctionnement du Palais des congrès, la rénovation des Costières et les contrats avec les entreprises privées. »
« Pour s’allier, il faut des projets communs »
Consciente de l'aura de Jean-Paul Fournier, au pouvoir depuis 23 ans, l’élue - qui plus est de Centre droit - l’assure : « Je ne rejette pas tout de ce qui a été fait. Toutefois, aujourd’hui, occupons-nous de la qualité de vie des Nîmois. » Pour maximiser ses chances de victoire, le Centre devra s’unir avec ses partenaires : « Nous ne sommes pas contre les alliances mais pour s’allier, il faut des projets communs. » Et de marteler : « Je ne vis pas de la politique et dans ma vie quotidienne, je n’ai aucune dépendance financière. »
Son indépendance, c’est bien ce qui a séduit ses soutiens. « Avec Valérie, on a vécu des moments forts sur la rénovation urbaine. J’admire son courage moral, physique et sa probité », a vanté François Lalanne, chargé des questions de sécurité pour le projet. D’ailleurs, l'équipe de Valérie Rouverand entend s’attaquer au trafic de drogues en ciblant « les consommateurs et la délinquance des mineurs ».
Ancienne présidente du Conseil presbytéral de l'Église Protestante, Sylvie Franchet d'Espèrey retiendra « sa proximité avec les gens et sa simplicité ». Autre soutien : Vincent Vignal, gérant du magasin Cycles Passieu, travaille sur les questions de mobilité : « Honnêtement, je ne pensais pas me lancer dans une telle aventure. L’indépendance de Valérie, son côté authentique m’ont convaincu. » Quant à Claude Rols, « Valérie est à l’écoute et veut rassembler. C’est pour moi, très loin de tout ce qui peut s’apprendre à un sectarisme quelconque ». En cette période propice aux vœux, nul doute que sa candidature en appellera sûrement d’autres.