LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 15 janvier 2025
Une fausse piste au Nîmes Olympique, un départ au Stade Beaucairois, la mauvaise passe des gardiens à l'USAM, Bonzi inarrêtable et une pépite nîmoise en escrime.
Nîmes Olympique
Ndiaye, la fausse piste. En période de mercato, il n’est pas rare que des noms circulent dans tous les clubs, à fortiori dans des équipes qui sont à la recherche de nouveaux joueurs. NO aimerait bien trouver un renfort offensif et ce mardi, le site africafoot.com annonçait « Lassana Ndiaye approché par Nîmes Olympique ». Le média africain rajoute, "les discussions sont en cours entre le club du National 1 et les représentants du joueur". Mais selon Sébastien Larcier, le directeur sportif de Nîmes Olympique : « c’est faux ». Même si le staff nîmois « reste en éveil », sa marge de manœuvre est minime, voire minuscule. « Il n’y a pas d’argent », dit-on en interne et la seule solution pour entrouvrir une porte serait un départ dans l’effectif. Ce dernier pourrait être Léon Delpech, qui est en fin de contrat et qui n’a pas été utilisé cette saison, mais son récent essai au Mans (N) n’a pas été fructueux et aucune autre opportunité ne semble se présenter pour le milieu de terrain. Enfin, l'ultime solution pour Nîmes serait de se faire prêter un joueur pour lequel le salaire serait entièrement pris en charge par son club, comme ce fut le cas pour Aboubacar Ali Abdallah (dont le prêt par Strasbourg a été prématurément arrêté dans les premières heures de 2025). De plus, il faudrait que ce fameux joueur offensif corresponde au profil recherché. « Quelqu’un qui serait capable de valider nos temps forts, adroit devant le but, un finisseur », précise Sébastien Larcier, à la recherche de l'oiseau rare. Un sacré défi quand on s’appelle Nîmes Olympique en 2025.
Stade Beaucairois FC
Darazi à Tanger, Hsissane à l’infirmerie. Arrivé cet été, le milieu de terrain Adam Darazi (19 ans) quitte le Stade Beaucairois FC pour prendre la direction de Tanger. C’est un contrat professionnel de trois ans au Maroc qui attend le jeune beaucairois. En quelques mois, l’ancien istréen s’était installé parmi les cadres du SBFC puisqu’il avait participé à huit matchs de championnat et à deux en coupe de France (contre Nîmes Olympique et l’OAC). "C’est un vrai beaucairois qui a grandi ici et son père a même joué au club. La politique du club est d’accompagner les jeunes joueurs et de leur donner des opportunités. Il était arrivé un peu tard dans la préparation et il lui a fallu un peu de temps pour s’adapter, mais il s’est d’abord imposé dans le groupe puis dans le onze pour devenir titulaire. C’est un joueur déterminé qui a un mental à toutes épreuves et un milieu de terrain moderne", détaille Sofyan Carletta. Cette semaine, l’entre jeu beaucairois est aussi privé de Abdel Malik Hissane, victime d’une inflammation au talon d’Achille. L’ancien Crocodile, qui était forfait samedi lors de la victoire face à Alès (1-0), ratera le déplacement samedi à Villefranche Saint-Jean-Beaulieu (13ᵉ journée de N3) puisqu’il ne reprendra l’entraînement que la semaine prochaine. Son retour à la compétition n’est pas attendu avant l’importante réception de Fos-sur-Mer (25 janvier) ou plus probablement face à Lucciana pour le compte d’un match en retard de la 12ᵉ journée.
USAM Nîmes Gard
« Il ne se cache pas ». Ce qui explique en partie la première partie de saison mitigée de l’USAM c’est le faible rendement des deux gardiens : Wesley Pardin et Dylan Soyez. Sur les 32 gardiens de Starligue, ils figurent en dehors du top 20 en pourcentages d’arrêts, 26% pour Pardin et 22% pour Soyez. « Quand on parle des gardiens, il y a aussi le travail défensif et aujourd’hui les arrêts dans les moments clés, on les a, quand le travail défensif est fait. Oui, nos gardiens doivent upgrader et optimiser leur niveau de performance, mais ça passe aussi par un travail défensif important », défend le coach David Degouy au sujet de ses deux portiers arrivés cet été. « Ce sont deux très bons gardiens qui ont prouvé par le passé qu’ils faisaient des arrêts. Après, on n’a pas peut-être pas mesuré que deux nouveaux gardiens en même temps, c’était compliqué », souligne le président David Tebib. Des débuts compliqués qui pourraient changer la donne. Si Dylan Soyez est en fin de contrat en juin 2025, Wesley Pardin est lié à Nîmes jusqu’en 2027 alors que l’USAM a déjà recruté le gardien bosnien de Chambéry Harun Hodzic pour trois saisons. Au vu de ses performances compliquées, Wesley Pardin pourrait avoir envie de partir en fin de saison à moins qu'il retrouve son véritable niveau en 2025. « Il y a un caractère extrêmement fort de Wesley qui fait qu’il est le premier à être triste de son niveau performance et insatisfait voir mécontent de ce qu’il a produit. Il ne se cache pas et est le premier à souffrir de ça. On a tout fait au club pour le mettre dans les meilleures conditions et ne jamais le lâcher. Même quand c’était émotionnellement très difficile, où il y a eu des frictions avec le staff, des joueurs, avec lui-même ou même la porte des vestiaires. Il travaille énormément », confie le président. Avant de conclure : « Je ne peux pas croire que l’on n’est pas la bonne version de Pardin sur la deuxième partie de saison. » Passé par Toulouse et Aix, l’international français fait partie des meilleurs gardiens du championnat sur les dernières années.
Tennis
Bonzi sur la route de Djokovic ? Benjamin Bonzi (64ᵉ mondial) s’est qualifié pour le troisième tour de l’Open d’Australie. Le Nîmois a, ce matin, disposé de l’Italien Francesco Passaro (104ᵉ mondial) en quatre sets : 6-2, 6-4, 3-6 et 6-4 pour le compte du deuxième tour. Le Gardois poursuit sa route et il rencontrera, vendredi, le Tchèque Jiri Lehecka (29ᵉ mondial) qui a éliminé Hugo Gaston par abandon. Bonzi avait déjà évité de croiser la route du Bulgare Dimitrov, qui avait aussi jeté l’éponge à cause d’une blessure face Passaro. Peu importe les circonstances et s’il s’impose vendredi, le Gardois participera à son premier huitième de finale dans un grand Chelem. À partir de là, c’est du très lourd qui attend le Nîmois puisqu’il pourrait croiser la route de Novak Djokovic, ancien numéro un mondial (actuellement 7ᵉ mondial) et qui a déjà remporté 24 titres du grand chelem dont 10 Open d’Australie.
Société d'escrime de Nîmes
Duchene dans l’Histoire. À seulement 17 ans, Noam Duchene est devenu, dimanche à Lisieux (Calvados), le plus jeune vainqueur de l’histoire du mémorial Henri-Foussard. Par la même occasion, le pensionnaire de la Société d’Escrime de Nîmes a battu le record de précocité du champion olympique Erik Boisse (18 ans en 1998). Jamais, un escrimeur aussi jeune n’avait remporté un titre du circuit national. Médaillé de bronze, lors de l’épreuve individuelle d’épée du championnat du monde cadets en 2023, le membre de la SEN se place comme un grand espoir de l'escrime. « C’est un exploit. Et il gagne tous ses matchs assez sereinement, jusqu’en finale où il bat Alexandre Bardenet (15-8), vainqueur de trois Coupes du Monde en individuel dans sa carrière et deux fois champion du monde par équipes. C’est un exemple à suivre pour tous nos licenciés, mais je dirais même pour l’ensemble des escrimeurs, il est d’un sérieux et d’une rigueur monumentaux, travailleur acharné, et surtout, il fait preuve d’une maturité étonnante. C’est à mes yeux un extraterrestre ! » s’enthousiasme Fulcran Fezard, le président de la Société d’Escrime de Nîmes. Noam Duchene, la nouvelle pépite de l’escrime française, est née à Hong-Kong, car ses parents y étaient expatriés. Il a ensuite vécu en Suisse et c’est en 2021, qu’il a pris sa licence à Nîmes. Depuis septembre dernier, le jeune prodige est entré à l’Insep (L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance).