Ce mois de janvier 2025 marque le lancement des municipales à Nîmes. Selon nos informations, Valérie Rouverand, la présidente de Renaissance dans le Gard, annoncera sa candidature tout à l'heure à 16 heures à l'Hôtel Boudon dans le cœur de ville, dans l'objectif de s'emparer de la mairie de Nîmes dans un an. Lors d'une conférence de presse, elle présentera ses vœux aux journalistes avant de dévoiler ses ambitions pour la capitale du Gard. Autour d'elle, plusieurs personnalités seront là. Du parti présidentiel, mais pas seulement, nous dit-on. Des surprises sont attendues. François Lalanne, l'ancien secrétaire général de la préfecture du Gard, pourrait en faire partie. Et d'autres aussi qui étaient jusque-là dans l'aventure d'Yvan Lachaud, le désormais référent Horizons dans le Gard. Porté par le soutien de Gabriel Attal en personne, le patron du mouvement macroniste, la Nîmoise trace donc son chemin. Contre vents et marées. On ne peut pas dire que les proches d'Emmanuel Macron soient aujourd'hui les mieux placés pour la victoire. Qu'importe pour Valérie Rouverand. Elle est convaincue que la conquête du pouvoir est possible sur son seul nom. Les dernières départementales, européennes ou législatives lui auraient donné quelques motifs d'espoir. Pour un scrutin local, elle mise surtout sur sa capacité à mobiliser, sur le terrain, des électeurs. Elle l'assure : il ne s'agira pas d'une candidature de témoignage, mais bien d'une véritable alternative à l'héritage Fournier ou au retour des communistes. En réalité, l'ancienne adjointe à l'Éducation est plus habile que certains le croient. Par son annonce ce 15 janvier, elle prend singulièrement de vitesse tous les autres candidats. L'un en particulier, Julien Plantier, le premier adjoint au maire de Nîmes qui devait sortir du bois dans les prochains jours. Reculera-t-il finalement pour s'assurer plus de lumière médiatique ? Une chose est certaine : les deux outsiders ont raison de se lancer le plus tôt possible. À la fois pour gagner en notoriété, occuper le terrain médiatique avant de finalement négocier au mieux dans la dernière ligne droite avec celui dont tout le monde parle à Nîmes : Franck Proust, le président de Nîmes métropole. Mais est-ce que Julien Plantier et Valérie Rouverand ont suffisamment confiance en l'homme fort du Colisée ? Est-ce qu'ils partagent véritablement les mêmes objectifs et les mêmes envies pour Nîmes ? Le dévoilement du programme et de la méthode, chez chacun des candidats, devrait nous éclairer...