Publié il y a 2 h - Mise à jour le 05.02.2025 - CM - 2 min  - vu 251 fois

EXPRESSO Saint-Gilles, Manduel, Caissargues… Que vont faire les maires pour les municipales ?

Si les vœux ont été l’occasion pour certains maires d’annoncer leur candidature aux municipales, les édiles de Saint-Gilles, Manduel et Caissargues ont un autre timing. Décryptage. 

Saint-Gilles, vendredi soir, 17 janvier. La salle Robert-Marchand est bondée. Sur scène, le maire Eddy Valadier, entouré de ses élus et de son invité d'honneur, le président de Nîmes métropole Franck Proust, prononce ses vœux. Le Saint-Gillois, vice-président de Nîmes Métropole et conseiller départemental, poursuit son travail de lobbying en faveur de sa commune. Une petite vidéo retrace l’ensemble de son action depuis 2014. Lundi, lors du conseil communautaire, une subvention de 1,3 M€ sera allouée à la commune pour le pôle jeunesse, le plus grand projet de son mandat. Alors, le maire se représentera-t-il aux municipales de 2026 ? « Ce n’est pas le moment de parler de cela… », répond-il.

Sa candidature à un troisième mandat est-elle un secret de polichinelle ? Candidat ou non, le socialiste Paul Gabriel est déjà sur le départ. Du côté du RN, l’ancien candidat Christophe Lefèvre a quitté le parti pour rejoindre Reconquête. Du coup, la fédération RN du Gard réfléchit à envoyer un autre candidat : « Eddy Valadier a fait des choses bien et ne met pas de cordon sanitaire autour de nous, c’est bien… Mais est-il représentatif de ce que veulent les électeurs du RN ? », interroge le frontiste Nicolas Meizonnet. Un député qui se souvient qu'aux dernières Législatives, Eddy Valadier n’avait pas soutenu sa candidature, mais celle d’Yvan Lachaud.

Manduel, Jean-Jacques Granat se décidera en juin

À Manduel, Jean-Jacques Granat prendra sa décision « en juin 2025, avant les vacances scolaires ». Conduisant son deuxième mandat, l’édile se concentre sur ses projets, « de gros travaux de voirie et le lancement de notre parc, véritable poumon vert en cœur de ville ». Pour le Manduellois, « il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Mes éventuels opposants sont en train de composer leur liste. Moi, j’ai encore du temps avant d’annoncer ma décision ». En parlant de ses opposants, David-Alexandre Roux repartira-t-il pour un autre round électoral en 2026 ? « Je ne sais pas, mais l’ancienne adjointe Hélène Nicolas rejoint mon groupe d’opposition », commente l’intéressé. Il y a cinq ans, ce dernier avait perdu avec 46 % des voix contre 53 % pour le maire sortant, au second tour.

À Caissargues, un nouvel adversaire pour le maire ?

Enfin, à Caissargues, Olivier Fabregoul poursuit son action, se battant avec l’armée pour tenter de faire aboutir la construction de logements sociaux sur la zone d'aménagement concerté Bellecoste. « Je pense avoir amélioré la vie des habitants. Nous avons réalisé les méandres du Vistre, organisé des animations… On s’est battu pour l’extension du Tram’bus », souligne le maire. Candidat en 2020, le Républicain Yves-Richard Collins est, lui, sûr de raccrocher : « J’ai quand même 37 ans de mandat cumulés à la mairie. » L’ex-tête de liste reste toutefois critique envers le maire : « La rénovation de l’école n’a pas été faite. On savait dès le départ qu’il fallait découper le projet en plusieurs phases. » S’il ne se représente pas, Yves-Richard Collins pourrait soutenir la liste de l’un de ses anciens colistiers, Philippe Szymanski.

CM

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