LAUDUN-L’ARDOISE Une nouvelle démission au sein du conseil municipal
Il s’agit de la quinzième démission au sein de la majorité municipale emmenée par le maire de Laudun-l’Ardoise Yves Cazorla : Maryse Barial, conseillère municipale déléguée aux Affaires sociales du bourg de l’Ardoise, a rendu son tablier début janvier.
« J’ai envoyé ma lettre de démission le 6 janvier », précise-t-elle à Objectif Gard. Maryse Barial, qui figurait en 24e position sur la liste en 2020, avait été élue en cours de mandat à la faveur de démissions au sein de la majorité. Aujourd’hui, c’est donc elle qui démissionne : « je pars parce que j’ai été déçue, au sein de ma délégation j’étais toujours en train de pleurer pour tout, c’était lassant », dit-elle, regrettant aussi de ne pas avoir obtenu la mise en place de colis de Noël pour les personnes âgées de l’Ardoise ne pouvant se déplacer au repas des aînés.
L’élue démissionnaire pointe aussi « le manque de personnel » autour de sa délégation, l’obligeant à « gérer un peu tout », et « un manque de protection » après des insultes qu’elle dit avoir reçu. Un ensemble dont elle dit avoir informé le maire « plusieurs fois ». Alors aujourd’hui, elle dit en avoir « ras la casquette », tout en précisant qu’elle maintient des bons rapports avec Yves Cazorla.
Yves Cazorla qui salue « quelqu’un qui s’est beaucoup investi », et pointe le fait qu’« un élu ne peut pas tout faire, les choses ne vont pas assez vite, ce qui créé des frustrations. » Le maire l’assure, il « voulai(t) que Maryse Barial reste » au sein de l’assemblée, et salue « sa loyauté, son travail, son engagement et sa disponibilité au service des l’Ardoisiens. »
Cette démission s’ajoute à une longue liste, tant dans la majorité que dans l’opposition. Pour autant, il n’y aura pas d’élection partielle intégrale, comme ce fut le cas à Pont-Saint-Esprit l’année dernière, et ce pour deux raisons : « nous sommes encore 20 », souligne le maire, sur 29 élus au départ, opposition comprise. Or, pour convoquer une nouvelle élection, il faut que le tiers des élus, au moins soit démissionnaire. Et de toute façon, l’année précédant une élection, donc depuis le 1er janvier, il faut que la moitié ou plus des membres du conseil démissionne.