C’est la rumeur qui court actuellement dans les couloirs du Département. Lundi en réunion de groupe, l’exécutif a mis sur la table la possibilité de modifier son nom « socialistes et apparentés. » En effet aujourd’hui, il faut bien avouer que la formation compte plus d’apparentés que de socialistes…

Élu député LREM (La république en marche) l'année dernière, le président du groupe, Olivier Gaillard, a passé la main à Christophe Serre. Seulement le vice-président PS (Parti socialiste) délégué à l'autonomie des personnes âgées et handicapées n’est pas à jour de sa cotisation d'élu...comme la plupart de ses camarades ! C’est le cas par exemple de Philippe Pécout, vice-président au tourisme, ou encore Nathalie Nury, en charge des collèges. Même le président socialiste du Département, Denis Bouad, ne s'est pas soumis à la règle. L’élu du canton d’Uzès s’acquittant simplement de sa cotisation militante, soit 55 €.

L’unique bonne élève du PS est Maryse Giannaccini, élue du canton de Calvisson. La cotisation est une partie de l’indemnité (entre 5 et 10%) que le conseiller départemental reverse à sa fédération pour faire vivre le parti. Dans le groupe, si plusieurs conseillers départementaux ont été élus avec le soutien du PS, ils n’en n’ont jamais été membres, comme Amal Couvreur, vice-présidente à la politique de la Ville, issue de la « société civile ».

Dans les rangs socialistes, la rumeur va certainement faire jaser. Ce changement de nom pourrait représenter un nouveau coup de canif au Parti socialiste, qui tente difficilement de se relever de la déroute de 2017. C’est aussi un mauvais signal envoyé aux militants qui seront certainement moins enclin à faire campagne en 2021… Même si d’ici là, d'autres changements peuvent advenir. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Lire aussi : NÎMES Le Parti Socialiste met en vente son siège