LE 19H VIDÉO Avec toujours plus d’étudiants, la fac de Nîmes manque de place…
Depuis trois ans, le nombre d’étudiants nîmois est en hausse. Cette année, un peu plus de 5 000 élèves se répartissent sur les quatre sites de l’université. Le président de la fac, Benoît Roig, alerte sur le manque de place.
L’enseignement supérieur devient un véritable enjeu à Nîmes. Pris en tenaille, ces dernières années, dans la guerre Fournier-Lachaud, nos étudiants restent incontestablement une chance pour le territoire. Cette chance touche d’abord le secteur économique. Nos jeunes apportent une certaine dynamique au territoire et ceux qui en sortent, favorisent l’installation d’entreprises, désireuses de recruter.
L’université de Nîmes, c’est aussi une chance pour nos jeunes (75% des étudiants sont Gardois) qui, en fonction de leurs moyens, peuvent poursuivre leurs études supérieures pas très loin de chez eux. Enfin, même si le nombre de professeurs est en-dessous de la moyenne nationale, cette faculté à taille humaine permet un enseignement plus rapproché entre enseignants et élèves. L’une des clefs de la réussite de la faculté, aujourd’hui vraisemblablement victime de son succès.
Les étudiants nîmois manquent de place. Si le permis de construire de la deuxième tranche de la faculté de Hoche (ancien hôpital Doumergue) a été déposé, le projet n’aboutira qu’en 2023. À noter que la réhabilitation permettrait (avec le déménagement des Carmes) de ne gagner que 100 mètres carrés. Le projet ayant été recalibré à la baisse, après le désengagement financier du Conseil départemental, à hauteur de cinq millions d’euros.
Attaché à l’enseignement supérieur, le nouveau président de Nîmes métropole, Franck Proust, doit rencontrer le président de la faculté dans l’espoir de trouver des solutions à court terme. En parallèle, les élus locaux pourraient demander une rallonge de cinq millions d’euros des crédits manquants dans le cadre de la signature du prochain plan État-Région 2021-2026.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com