ALÈS Un accueil mielleux pour 220 nouveaux alésiens ce samedi
Dans la salle des États du Languedoc de l'hôtel de ville d'Alès, la municipalité a réceptionné près de 220 nouveaux habitants qui ont récemment choisi d'élire domicile en Cévennes. Une cérémonie à l'issue de laquelle les néo-alésiens sont repartis avec un petit pot de miel et un éventuel nouveau regard sur la capitale des Cévennes.
Annulée l'an dernier en raison de la pandémie, la cérémonie d'accueil des nouveaux alésiens aurait tout aussi bien pu l'être ce samedi matin. "C'est sans doute la dernière manifestation publique de l’année sur Alès", a entamé Max Roustan au micro, après avoir assuré la remise en main propre du traditionnel petit pot de miel issu des ruches municipales à destination des 220 habitants ayant répondu favorablement à l'invitation.
Une invitation envoyée aux plus de 1 400 néo-alésiens qui ont choisi d'élire domicile en Cévennes en 2020 ou en 2021. C'est d'ailleurs peut-être parce que cette réception a occasionné une participation massive des petits nouveaux, et ce malgré un contexte sanitaire qui aurait pu s'avérer rebutant, en plus d'une présentation obligatoire du pass, que la municipalité n'a pas jugé bon de l'organiser ailleurs que dans la salle des États du Languedoc de l'hôtel de ville, trop petite pour contenir la totalité des invités.
"Je n'ai pas envie de rentrer dans cette boite à sardines", a pesté une octogénaire, prise en charge par le premier adjoint de la ville d'Alès, Christophe Rivenq, s'empressant de trouver une chaise pour asseoir la malheureuse qui a suivi la cérémonie retransmise sur un écran géant installé dans le hall d'entrée de la mairie. La dernière nommée y a assisté à la projection d'un film d'une dizaine de minutes à l’effigie de la capitale cévenole, qui décrit une ville "de plus en plus attractive" et où règne "une vraie qualité de vie".
"Les Champs-Élysées d'Alès"
Un clip flatteur à l'issue duquel les nouveaux arrivants ont découvert une ville qui "s’est métamorphosée en 25 ans", jouissant d'une économie "en expansion" et qui recense près de 9 615 entreprises, faisant d'elle le deuxième pôle industriel d’Occitanie. "Vous avez vu, les usines sont très discrètes et n'emmerdent personne", a réagi le premier édile à la fin du visionnage.
Après quoi, Gérald Palmier, conseiller municipal délégué aux associations, s'est chargé d'assurer la promotion du tissu associatif municipal, avant que Max Roustan ne reprenne la main. "Bienvenue dans une ville un peu particulière où tout est coconstruit par les Alésiens", a-t-il enchaîné, citant pour exemple les "1 200 personnes" qui ont participé aux États généraux du cœur de ville ayant fait naître 38 actions.
Le premier magistrat y est aussi allé de sa promesse, annonçant aux nouveaux administrés que d’ici trois ans, la Grand-rue Jean-Moulin, qui s'apprête à faire l'objet d'un sacré lifting, va devenir "les Champs-Élysées d’Alès". Quelques présents étaient alors remis à l'assistance, dont l'agenda de la ville et un carnet comportant les "numéros utiles". Celui du maire d'Alès n'y figure pas, mais ce dernier a trouvé la parade : "Si vous avez un problème, venez me trouver en ville. Agrippez-moi par le bras et on en discute. On a toujours fonctionné comme ça et c'est pour ça qu'on est encore là !"
Corentin Migoule