Les agressions et fermetures en gare de La Grand-Combe n'en finissent plus. En début de soirée hier, dimanche 30 mars, est survenue "une nouvelle escalade de violence avec des tirs de mortiers en direction des quais lors de l’arrivée d’un train". L'agent agressé "n’a pas été blessé, mais a été pris à parti par plusieurs individus. À la suite de cet événement, il a effectué son droit de retrait afin de garantir sa sécurité", indique le Syndicat CGT des cheminots d’Alès et des Cévennes.

Interruption du trafic

Conséquence directe : la circulation est arrêtée jusqu'à nouvel ordre "pour garantir la sécurité des clients et agents", affirme la SNCF, qui "regrette les désagréments aux voyageurs et reste mobilisée auprès des autorités pour reprendre les activités dans de bonnes conditions." Cette agression "s'ajoute aux nombreux autres faits" de violence à la Grand-Combe, dont ceux du 3 mars dernier, qui avait déjà forcé la SNCF à interrompre certaines activités.

"La présence de deux agents en permanence est nécessaire"

De son côté, pour la CGT, "force est de constater que la décision de suspendre toutes les prestations aux voyageurs (Vente, prise en charge des voyageurs en situation de handicap…) n’a servi à rien et a même accentué la dégradation de la situation." Le syndicat estime "nécessaire la présence de deux agents en permanence", tout comme des tournées quotidiennes de la Sureté Ferroviaire.

"Les usagers vont de nouveau devoir payer l’incompétence de la SNCF et de l’État. En ce sens, le Syndicat CGT des cheminots d’Alès et des Cévennes va une nouvelle fois interpeller la direction de la SNCF et Monsieur le Sous-préfet sur ce sujet. Si ces derniers ne prennent pas les dispositions nécessaires, le syndicat CGT prendra ses responsabilités", conclue le syndicat.