Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 08.02.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 3674 fois

BESSÈGES Vieil homme retrouvé mort, ligoté et frappé : 2 hommes mis en examen

Le centre-ville de Bessèges. Photo archive Objectif Gard

Deux hommes ont été mis en examen, ce jeudi, au Palais de Justice de Nîmes pour « meurtre aggravé ». « Ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité », selon le vice-procureur Patrick Bottero.

Le 30 octobre dernier, un homme de 89 ans avait été retrouvé mort, violemment frappé au visage et ligoté aux pieds. « Le médecin légiste a évoqué des violences extrêmes », poursuit le magistrat du parquet de Nîmes. L’octogénaire vivait seul dans une villa de Bessèges. Une fenêtre avait été fracturée, laissant présager un cambriolage qui avait mal tourné. Le vieil homme, allait tous les jours dans des brasseries de cette ancienne cité minière des Cévennes, et il racontait volontiers sa vie, affirmant notamment qu’il avait de l’argent et possédait des œuvres d’art.

Des traces d'ADN retrouvées

L’enquête dirigée par les gendarmes de la Section de Recherches de Nîmes, avec le groupement du Gard, a rapidement ciblé les deux hommes interpellés mardi matin. Des arrestations à Bessèges pour l’un deux, âgé de 33 ans, et à Marseille pour l’autre, âgé de 41 ans. Celui interpellé dans les Bouches-du-Rhône a été récupéré à la prison des Baumettes où il purgeait une condamnation pour un délit. Au moment de l'homicide de Bessèges, il était recherché par la justice pour qu’il effectue sa peine de prison. Cet homme défendu par Me Magalie Fiol, aurait nié toute participation à la virée nocturne mortelle. L’autre individu interpellé à Bessèges, « a reconnu sa participation au cambriolage chez la victime. Un cambriolage qui aurait mal tourné », selon son avocat Maître Carmelo Vialette qui refuse d’en dire plus sur les circonstances du drame et le rôle précis des deux protagonistes.

Les deux hommes sont de la même famille par alliance. Le plus jeune vivait à Bessèges depuis un an, tandis que le quadragénaire était en cours d’installation dans cette commune. « Des objets appartenant à la victime ont été retrouvé mardi lors d’une perquisition, ajoute le colonel François Devigny. La maison a été entièrement fouillée. Il y avait huit fonctionnaires totalement dédiés à cette enquête », poursuit le patron de la section de recherches de Nîmes, qui a passé 4 jours dans la maison du crime à la recherche du moindre indice en compagnie de ses techniciens en identification criminelle. Selon nos renseignements, un ADN appartenant à un des hommes mis en examen a été isolé dans une pièce.

Boris De la Cruz

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