Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 16.12.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 971 fois

DIMANCHE MUNICIPALES À Cendras, Sylvain André brigue un nouveau mandat

Sylvain André, maire de Cendras. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Maire de Cendras depuis le 6 janvier 2017, Sylvain André a annoncé sa candidature aux élections municipales de 2020.

À 35 ans, Sylvain André a encore beaucoup d’énergie à consacrer à sa commune de 1 850 habitants, Cendras, au sein de laquelle il a été élu conseiller municipal en 2014. Trois ans plus tard, suite à la fusion du Pays Grand’Combien avec Alès Agglomération, le maire de l’époque, Yannick Louche, en place depuis 33 ans, décide de passer le flambeau au jeune communiste. Aujourd’hui, « après réflexion avec l’équipe municipale, mes collègues m’ont proposé d’animer la liste pour les prochaines élections », déclare l’élu.

Une liste en partie renouvelée puisque cinq personnes ont décidé d’arrêter et seront remplacées majoritairement par des jeunes. Parmi ceux qui continuent l’aventure, on retrouve l’ancien maire, Yannick Louche, qui était resté conseiller municipal. « Je lui ai personnellement demandé de rester. Il a énormément de compétences et de connaissances. Et j’ai toujours vu la gestion municipale comme un collectif », souligne le premier magistrat. Un collectif au sein duquel « tout le monde se retrouve dans certaines valeurs et convictions, notamment celle de l’urgence sociale et écologique. Trois piliers nous rassemblent : solidarité, écologie et culture. »

Comme tout maire sortant, Sylvain André s’appuie sur son bilan, marqué par trois grandes réalisations : le pôle santé construit avec du bois local ainsi que la rénovation de l’école et de l’éclairage public. Il pointe cependant un échec, celui d’aller vers un système de vidéo-protection pour lutter contre les actes de délinquance. « C’est loin d’être une fierté, car pour moi cela veut dire que la société échoue quelque part, mais je ne trouve pas d’autres solutions », soupire-t-il.

Côté opposition, le conseiller municipal Kamel Belkacemi, qui a déjà tenté sa chance en 2014 et 2008, ne se représente pas à Cendras en 2020, mais vise plutôt Alès puisqu'il sera sur la liste du candidat de La République en marche, Éric Bouchité. « À Cendras, il y a une véritable hégémonie communiste. Tout est cloisonné, il n'est pas possible de changer les choses », considère-t-il. Kamel Belkacemi estime par ailleurs que « c'est une commune où le racisme règne en maître. » Mais selon lui, « d'autres personnes seraient dans les starting-blocks pour construire un projet qui changerait radicalement Cendras. » On attend de voir...

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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