Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 25.02.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 1868 fois

ÉDITORIAL Au lendemain de l'envahissement des Russes...

Au lendemain de l'envahissement des Russes chez nos voisins ukrainiens, c'est toute l'actualité qui a été balayé d'un revers de main. La Présidentielle en France dans moins de cinq semaines comprises. Car tout le monde a en tête une seule chose : où ce conflit armé international va-t-il nous emmener. À la guerre ? Une guerre mondiale ? Après deux ans de pandémie, et alors que l'espoir de jours heureux pointait le bout de son nez, voilà que Poutine, le président Russe; a décidé de bousculer l'ordre mondial. Justifié pour certains, regretté par d'autres, condamné par tous. Ce vendredi soir, un rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix aura lieu devant la préfecture de Gard, à Nîmes à 17 heures 30. Probablement que le va-t-en-guerre soviétique n'en aura rien à faire, mais se retrouver pour demander un cessez-le-feu réchauffera quand même un peu les coeurs. De toute façon, à ce stade, il ne reste plus que cela. Car Emmanuel Macron a bien tenté de peser dans la balance, l'Europe, les États-Unis feront leur possible pour faire fléchir la décision du patron du Kremlin mais il y a peu de chance qu'il le fasse changer d'avis. Mais pourquoi Vladimir Poutine s'obstine-t-il ? Une voix se distingue des condamnations unanimes, celle de l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy. Membre du conseil d’administration de deux sociétés russes, dont l'une est détenue par l’État russe, François Fillon dit regretter "les conditions de l’annexion de la Crimée et aujourd’hui condamne l’usage de la force en Ukraine." Mais depuis dix ans, il rappelle "avoir mis en garde contre le refus des Occidentaux de prendre en compte les revendications russes sur l’expansion de l’OTAN". L'enjeu, c'est avant tout celui-là. Certes le dictateur russe veut retrouver une puissance perdue et semble prêt à tout pour cela, mais l'absence de compromis sur l'expansion de l'OTAN depuis la chute du mur de Berlin en 1989, notamment dans de nombreux pays anciennement communistes, a contribué à la montée des tensions entre les Occidentaux et la Russie. Et conduit aujourd’hui à une confrontation dangereuse qui n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre et de sang...

Abdel Samari

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