Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 10.12.2015 - eloise-levesque - 3 min  - vu 362 fois

FAIT DU JOUR Le multiplexe d'Alès ouvre ses portes ce vendredi

Hall d'accueil du nouveau multiplexe. Photo : Eloïse Levesque/Objectif Gard.

Un peu plus d'un après le coup d'envoi des travaux, le multiplexe alésien ouvre ses portes demain. Grands écrans, couloirs animés, son 3D et banquettes en salle, le cinéma de 1300 places veut surpasser ses voisins. Visite guidée.

Le suspens a assez duré. Cinq jours avant la sortie historique du 7e episode de la saga Star Wars, le multiplexe d'Alès va enfin ouvrir ses portes dans le centre ville. Le nouveau cinéma ne disposera que de quelques séances pour essuyer les plâtres avant le rush de mercredi prochain, jour officiel de l'inauguration. Mais tout semble prêt.

Lorsque le cinéphile pénètre pour la première fois dans le bâtiment de 4 800 m², il est interpellé par l'atmosphère du hall d'accueil, tout de blanc vêtu. "On ne voulait pas d'un multiplexe supermarché. C'est pourquoi on a choisi une entrée qui se rapproche de la typologie musée", justifie le président de la société COCIC Philippe Borys-Combret, à qui appartiennent l'ancien et le nouveau cinéma. L'espace est par ailleurs fortement éclairé, mais, ajustement oblige, les lampes devraient être quelque peu tamisées. Une atmosphère nécessaire à une ambiance plus chaleureuse.

Espace d'attente avec bandes annonces au mur. Photo : Eloïse Levesque/Objectif Gard

Au fond du hall, des fauteuils de cuir noir bercés de deux écrans projetés, permettent aux clients de patienter en mangeant quelques bonbons ou pop-corn. L'attente terminée, le visiteur traverse une galerie immersive animée, avant de, enfin, rentrer dans le vif du sujet. "Le 7e art est aussi un art digital. Cette scénographie n'existe nulle part ailleurs. Nous souhaitons ainsi renouveler l'expérience cinéma", souligne le patron.

Déambulatoire animé. Photo : Eloïse Levesque/Objectif Gard

Banquettes noires pour les couples

A l'intérieur, en remplacement des 800 places étroites des Arcades du cœur de ville, le Cinéplanet propose désormais 1300 fauteuils espacés. Parmi eux, une centaine sont des banquettes noires de 2, 3 ou 4 places pour les couples et les familles. Une idée astucieuse encore peu utilisée. Côté visuel, la direction est fière d'annoncer que les deux plus grands écrans mesurent respectivement 20 m et 16 m. "Nîmes va rougir !", s’enorgueillit Philippe Borys-Combret, qui construit ainsi son premier multiplexe en France, avant Salon-de-Provence et Cannes.

Joli cadeau pour les plus exigeants, les deux plus grandes salles disposent également d'un son 3D Dolby Atmos unique dans le Gard. 45 enceintes offrent 128 effets sonores pour une résonance très appuyée et puissante, plus vraie de nature. "Un coût de 100 000 € en équipement son pour une salle. C'est très cher", commente Philippe Borys-Combret, avant de rappeler : "Au départ, on souhaitait des sas à une seule porte. Mais le son sortait. On a finalement installé des sas traditionnels", admet-il pour expliquer en partie le retard de livraison du bâtiment. "Il fallait faire les choses correctement. La commission sécurité a rendu un avis favorable le 30 septembre, sans réserve".

400 places dans la plus grande salle. Photo : Eloïse Levesque/Objectif Gard

Objectif : 350 000 entrées par an

Malgré ces quelques investissements potentiellement perçus comme "tape-à-l’œil", et qui dénotent avec l'architecture peu avenante du bâtiment extérieur, la direction insiste sur sa volonté de poursuivre une programmation éclectique. Spectacles vivants, art et essai, ciné-concerts, opéras, les idées sont nombreuses. "Nous proposons l'intégralité du cinéma au festival Itinérances pour son ouverture", ajoute-t-elle. D'ici là, deux espaces restauration devraient voir le jour au premier trimestre 2016. Quant à l'ancien édifice des Arcades, il sera démonté et vidé avant d'être cédé à un commerce. Le "bis" devrait être reconverti en logement.

Pour rappel, le multiplexe a coûté 8 millions d'€, financés à hauteur de 5% par la ville, et 6 emplois ont été créés sur le bassin. 20 ans devraient être nécessaires pour le rentabiliser, si la fréquentation est à la hauteur des espérances de la direction : 350 000 entrées par an, contre 190 000 aux Arcades. Pour convaincre les Alésiens et au-delà, les tarifs resteront plus accessibles qu'à Nîmes et 3h de parking seront offert pour un ticket acheté. Clap de début ce vendredi 11 décembre à 18h55.

Pratique :

Adresse :

Place des Martyrs de la Résistance - Alès

Tarifs :

Plein : 10,5 €

Etudiant : 8 €

- de 14 ans : 4,5 €

+ de 63 ans : 8,9 €

Dimanche matin : 6,5 €

5 places : 34,5 € pour la création d'une carte

10 places : 63€ pour la création d'une carte

Eloïse Levesque

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