FAIT DU SOIR Candidat à la primaire écologiste, Jean-Marc Governatori était à Nîmes
Après avoir appelé à une candidature de Brigitte Bardot à la Présidentielle de 2012, Jean-Marc Governatori tente d’être lui-même candidat à ce scrutin par le biais de la primaire des écologistes.
Accompagné par Zakaria Moukite, créateur nîmois du Mouvement Écologistes Libres, le candidat écolo est Nîmois pour un jour afin d'évoquer son programme. C'est le Nîmois qui lance les festivités. "C'est un honneur de recevoir en ce début de campagne un candidat comme Jean-Marc Governatori. C'est symbolique à plus d'un titre, tout d'abord parce que Nîmes, c'est ma ville mais c'est aussi la ville où j'ai fondé le MEL. Nous avons des points de convergence car nous sommes parfaitement en accord sur nos quatre piliers qui sont l'écologie, l'économie, le social et la sécurité. Pourquoi le soutenir ? Nous avons la même fibre, c'est un patron, il a géré des grandes entreprises et il est crédible dans ce domaine, c'est un praticien du terrain. Il veut améliorer la vie des Français, nous représentons la nouvelle politique du XXIe siècle. Jean-Marc Governatori, c'est l'écologie libre mais c'est une écologie au centre !" note d'emblée Zakaria Moukite.
Le principal intéressé avalise. Un écologiste au parcours atypique, une personnalité qui manque encore de notoriété mais qui prend de l'ampleur, notamment après sa lutte lors des dernières échéances municipales à Nice et régionales en Paca. Il est d'ailleurs en train de créer 400 comités dont quatre dans le Gard. "Les faits parlent et prouvent qu'un écologiste va gagner la Présidentielle car depuis 1995, c'est toujours imprévu. Chirac, Le Pen au second tour, Royal qui gagne la primaire des éléphants, Hollande, Macron... l'imprévu 2022 sera l'écologie, les Français en ont marre des Macron et Le Pen !" lance Jean-Marc Governatori qui est sûr que cette primaire va créer une dynamique. Pour lui, les sondages ne compteront qu'à partir de 2022.
Comment gagner la primaire ?
"J'ai un très gros réseau chez les végétariens et chez les animalistes comme au sein des petites entreprises, j'ai un CV ! Aux municipales à Nice, j'étais le seul en France à avoir le soutien de tous les écologistes et j'ai fait 20 %. Aux Régionales, j'ai dû quitter l'équipe car je ne crois qu'en l'écologie du centre. Ni à Gauche, ni à Droite. C'est un projet de société. La santé, le plein emploi, les relations humaines recréées..." avoue le candidat à la primaire.
Ni à Droite, ni à Gauche. Pour Governatori, l'essentiel c'est d'avancer et d'être en adéquation avec ses principes. Mais les cinq candidats à la primaire écolo sont-ils faits du même bois ? "Jadot et Piolle veulent rassembler la Gauche et veulent créer les conditions de la défaite. Un écologiste se fout des partis, je l'ai prouvé en PACA !"
Pas anti vaccin mais favorable à la liberté vaccinale, Jean-Marc Governatori espère marquer les esprits par ses idées. "Je crois en la prise de conscience des gens. Je fais 2 000 kilomètres en train chaque semaine, je réfléchis beaucoup et je veux changer les choses. Je dis des faits, ce qui me paraît juste. Ma campagne et mes conférences de presse se font toujours devant des gares car je n'ai que deux millions d'euros de budget, le strict minimum comparé à la barre haute des 20 millions autorisés mais dont la moitié sera remboursée par le contribuable. Je veux gagner cette primaire car il n'y aura que 50 000 ou 100 000 votants. Nos équipes sont bien implantées, je suis en situation de rassembler et de gagner ! Avant le 19 septembre, j'aurai sillonné 100 % du pays."
Le programme de Jean-Marc Governatori ? Voici les points les plus importants
Sortir du présidentialisme. "Nous sommes encore en monarchie. Il est impossible qu'un seul homme puisse prendre toutes les décisions... Tout le monde en a marre, il y a des erreurs de gestion. Nous, élus, nous organiserons un an plus tard un régime à trois premiers ministres. Une sorte de triumvirat primoministériel avec les députés, les sénateurs et des citoyens qui créeront une troisième assemblée parlementaire."
Revoir le système éducatif. "Nous organiserons un grand débat public de six mois qui sera ponctué par un référendum. Il est capital de sortir l'enfant du béton et du digital. Soyons aussi moins dépendants de l'argent, regardons du côté de l'économie circulaire car en 2060 il n'y aura plus de pétrole, de zinc, d'uranium ou de cuivre. Ces quatre matières premières sont la base de tous nos métiers d'aujourd'hui..."
Dépendance alimentaire. "Je suis végétarien et je sais que nous allons connaître un grave problème de précarité alimentaire si nous ne changeons rien. Les grandes villes n'ont que trois jours de réserves... Il faut multiplier les jardins potagers collectifs, c'est une question de vie ou de mort, nous serons moins dépendants et il y aura plus de lien social."