Les 7 viticulteurs interpellés lundi matin dans le Gard et l'Hérault, sont ce mardi après-midi, en prolongation de garde à vue à l'hôtel de police de Montpellier. Les deux gardois arrêtés, dont Xavier Fabre, porte parole des viticulteurs gardois, doivent répondre aux questions des enquêteurs de la police judiciaire. Les agriculteurs peuvent compter sur des soutiens inconditionnels, puisque près de 150 professionnels de la vigne sont massés en ce moment-même devant le commissariat de Montpellier. Difficile pour l'instant de connaître avec précision les raisons des interpellations qui se sont déroulées aux domiciles des vignerons, puisque le procureur de la république de Montpellier en charge des enquêtes n'a pas souhaité réagir pour l'instant. Ce que l'on sait avec certitude, c'est que la PJ de Montpellier regroupe une trentaine de dossiers concernant des actions viticoles menées en 2016 et 2017 dans le Gard, l'Hérault et l'Aude. Les syndicats viticoles ont multiplié depuis 2016 les coups d'éclat pour dénoncer les importations de vins étrangers, et la concurrence des vins espagnols. Des incendies et des dégradations se sont déroulés dans des grandes surfaces et auprès des négociants en vin... Des actions musclées signées par le Crav, le Comité régionale d'action viticole.