GARD Viol et abus sexuels de joggeuses : l'agresseur veut sortir de prison
Un homme mis en examen pour des abus sexuels sur des joggeuses entre septembre 2018 et avril 2019 a comparu devant la chambre de l'instruction de Nîmes.
Sans son avocat, il a demandé lundi 29 juin sa remise en liberté après un an de détention provisoire. Il souhaite sortir de prison et être placé sous contrôle judiciaire. Son portrait robot (voir ci-dessus) a été diffusé par les autorités et a permis à deux autres victimes de le reconnaître. Cet homme, aujourd'hui âgé de 23 ans, était devenu au printemps 2019 la priorité des enquêteurs.
Le 22 avril 2019, une femme effectue son jogging près de la voie ferrée sur la commune de Saint-Alexandre. Un homme jeune surgit, l'attrape au niveau du cou. L'agresseur va abuser sexuellement de sa victime et une chasse à l'homme va débuter pour essayer de le retrouver avant qu'il ne récidive. Un portrait robot est réalisé et il permet d'interpeller quelques semaines plus tard cet homme dont l'ADN prélevé sur la victime correspond.
Rapidement deux autres enquêtes sont venues se rajouter: une tentative de viol en septembre 2018 sur la commune de Bagnols-sur-Cèze. Ce jour-là, il avait baissé le jogging d'une femme rencontrée dans la rue. Il est également mis en cause pour l'agression sexuelle d'une autre femme survenue toujours dans le secteur de Bagnols-Pont-Saint-Esprit, à Vénéjan précisément, en décembre de la même année.
Des abus sexuels qu'il réfute catégoriquement, tandis qu'il donne une version alambiquée et confuse de sa rencontre avec la joggeuse de Saint-Alexandre en essayant de justifier la présence de son ADN prélevé sur la victime.
La chambre de l'instruction de Nîmes, présidée par Christophe Teissier a rejeté ce mardi la demande de cet homme, qui reste donc mis en examen dans trois affaires distinctes d'abus sexuels. Et en détention provisoire.
Boris De la Cruz