Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 28.08.2014 - tony-duret - 1 min  - vu 960 fois

INSOLITE DE L’ETE Ca roule toujours pour Monsieur Albert et ses tacots

René Albert dans son musée du Tacot. Photo Tony Duret / Objectif Gard

A presque 80 ans, bon pied, bon œil, René Albert veille sur ses voitures comme un gardien de musée protège les œuvres d’art. La passion en plus. Depuis son plus jeune âge, cet habitant d’Aigues-Mortes est un amoureux des voitures anciennes. Ce n’est donc pas par hasard s’il a exercé la profession de sellier automobile et encore moins un hasard s’il a ouvert, à l’âge de la retraite, un musée étonnant à Aigues-Mortes. A l’intérieur de ce garage de l’avenue du Pont de Provence, le long du canal d’Aigues-Mortes, on compte une vingtaine de bolides d’un autre âge : une Peugeot 201 de 1931, une Renault NN de 1925, une Madison de 1975 ou encore une Citroën C3 de 1925… Elles roulent toutes ! Et puis, parmi toutes ces voitures, il y a une perle : « Celle-là, désigne-t-il, j’y tiens beaucoup. C’est une Citroën DS 21 Chapron, une pièce unique. Et pour cause : il en existe seulement 483 exemplaires ! »

La Citroën DS 21 Chapron. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Monsieur Albert tient tellement à ses voitures qu’il consacre de nombreuses heures, parfois même des journées entières, à chercher des petites pièces pour réparer les automobiles : « Je fréquente les bourses d’échange de la région pour trouver les pièces qui me manquent. Il faut être patient ». De la patience, il en faut aussi pour restaurer les voitures : « Vous voyez la Fiat Balilla là-bas ? Pour celle-là, j’ai passé trois ans ! Mais faut voir dans quel état on les récupère aussi : les voitures ne sont plus que des épaves ». Grâce à René, toutes les automobiles récupérées ont le droit à une deuxième vie.

Musée du Tacot - 167, avenue du Pont de Provence à Aigues-Mortes // 9h-12h30 14h30-19h // Entrée libre

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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