Le 17 décembre 2013, la cour d’assises du Gard condamnait Nicolas Blondiau, 27 ans, à une peine de 30 ans de prison incompressible. Une peine exemplaire, rarissime en France, à la hauteur du crime odieux auquel l’accusé avait eu à répondre. Demain, son procès en appel s’ouvre à Avignon.

Le 5 novembre 2011 à Bellegarde, Océane, une petite fille de 8 ans, se rend chez une copine pour récupérer un jeu vidéo. Le trajet est court : 160 mètres précisément. A cet instant, elle croise la route de Nicolas Blondiau, un voisin qu’elle a déjà vu avec ses parents. Elle n’a donc aucune raison de se méfier et accepte de monter dans sa voiture pour qu’il la dépose chez son amie. Mais Nicolas Blondiau ne s’arrêtera pas…

Dans sa voiture, il tente de violer l’enfant avant de l’étouffer tout en la poignardant à plusieurs reprises. Le lendemain, alors que le corps d’Océane est retrouvé dans un champ à quelques kilomètres de chez ses parents, Nicolas Blondiau ira présenter ses condoléances au père d’Océane en lui lançant : « T’inquiètes pas, on va le retrouver cet enculé ».

Pendant deux jours, pour son procès en appel à Avignon, l’accusé et ses avocats tenteront d’obtenir une peine moins lourde. La décision de la cour d’assises du Gard, la réclusion criminelle à perpétuité, a été prononcée à trois reprises dans l’histoire judiciaire dont une pour le tueur en série Michel Fourniret. A ce jour, Nicolas Blondiau purge une peine de 30 ans incompressible. Sauf si la cour d’appel en décide autrement…