LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 11 avril

Les Nîmois tenus en échec face à la réserve du PSG
- Sacha VirgaNîmes Olympique bute sur le PSG en amical, le groupe de l'OAC avec plusieurs absents, le rêve européen pour l'USAM et le plaisir de Romann Laroudie.
Nîmes Olympique

Quelques regrets. Exempt de championnat ce week-end, Nîmes Olympique a accueilli la réserve du Paris-Saint-Germain dans le cadre d'un match amical à huis clos au stade des Antonins ce vendredi (2-2). Une manière de garder le rythme, tout en faisant souffler certains cadres en vue des grandes échéances à venir, pour se maintenir. Ainsi, Picouleau, Mendy, Abdeldjelil, Ngapandouetnbu ou encore Mexique n'ont pas pris part à la rencontre, certains étant en tribune pour supporter leurs coéquipiers. L'occasion pour certains de se montrer un peu plus, comme Dias, deuxième gardien, ou les anciens Alésiens Iafrate et El Hamri. Ce dernier a d'ailleurs été très dynamique. Fauché dans la surface par Kimpembe pour l'égalisation, il est auteur du deuxième but des Crocos, sur un merveilleux centre de Malouda à ras de terre. Le joueur de 24 ans a peut-être marqué des points aux yeux d'Adil Hermach, qui devra faire les bons choix pour éviter la relégation en National 2 en fin de saison. Retrouvez le résumé complet de la rencontre.

Réactions à chaud. Adil Hermach est plutôt satisfait du contenu de ses joueurs. "Si je dois généraliser ce n'est pas trop mal, on a fait de bonnes choses dans l'ensemble, d'autres moins bonnes forcément, mais je pense que c'était un match plaisant avec deux équipes qui voulaient jouer au ballon". Il nourrit cependant des regrets sur quelques situations de contre, lorsque la possession était en faveur des visiteurs : "On devait mieux faire, parce que c'est ce que l'on vit en match de championnat." Les Crocos ont récupéré pas mal de ballons assez haut, le résultat d'un football parisien très joueur. "L'adversité a fait qu'on s'est retrouvé parfois en bloc bas". Le coach nîmois a aussi félicité ses jeunes pousses, toutes rentrées en jeu lors de la rencontre.
Pour Waly Diouf, la rencontre était une bonne petite opposition pour permettre de parfaire certains automatismes en vue du sprint final. "On aurait dû tuer le match, être plus efficace dans les deux surfaces", ajoute-t-il. Enfin, il espère que les buts viendront face au Mans, vendredi prochain à l'extérieur. "Il faut continuer cette dynamique, ce ne sera pas facile face à une belle équipe qui joue la montée, l'une de celles qui produisent le plus beau football du championnat".
OAC

Une nouvelle réserve au programme. Après une première victoire à l'extérieur depuis la 5e journée de championnat, les hommes de Jean-Marie Pasqualetti continuent sur leur excellente dynamique avec cinq succès en six rencontres. Leur invincibilité engrange de la confiance, qu’il va falloir conserver face à la réserve de Montpellier. Une jeune équipe qui jouera sûrement en 4-4-2, "avec des jeunes qui courent un peu partout et mettent du pressing, mais vu la situation du club, il n'y aura aucun pro qui descendra", délivre Christophe Bosne-Vialet, l’entraîneur adjoint de l’OAC.
Ce vendredi, les Cévenols ont travaillé la finition, notamment les coups de pied arrêtés en fin de séance. Les entraînements se résument désormais à des répétitions des gammes pour cette fin de saison, afin de garder la dynamique. Pour le coach Jean-Marie Pasqualetti, il faut continuer sur le bon match effectué à Marseille. À travers une prestation de qualité et un bon contenu, l’entraîneur a été séduit :"Cette semaine a été classique. On a voulu enlever la séance du mardi après-midi pour retrouver de l’énergie, car le mois de mars a été perturbé. C’était bien de souffler un peu. Mais le contenu de ce qu’on a fait a été bon : de l’intensité, de l’application, un bon esprit, une ambiance de travail sérieuse. C’était une bonne semaine. Maintenant, on va voir si on est capable de reproduire ça demain."
Côté absents, Nolan Hamard, touché à la cuisse lors du dernier match, sera forfait. Quant à Nicolas Benezet, c’est son mollet qui le fait souffrir, ce qui l’empêchera de participer à la rencontre face à Montpellier. L’ancien Nîmois manquera donc à l’appel.
La compo probable
Bourdelle – Traoré, Mollo, Missaoui, Assoumin – Hamek, Cabezas, Franco – Diarra, Baana Jaba, Kubota
Remplaçants : Boustouler, Ekra, Duvoux, Baptiste, Dole, Paulet.
Absents : Maamouch, Toiron, Hamel, Fari, El Koubaiti, Barut, Mouhandu, Hamard, Benezet.
USAM

Rêve européen. Ce soir à 20h, l'USAM Nîmes Gard reçoit Tremblay au Parnasse, pour le compte de la 23e journée de Starligue. En cas de victoire, la Green team pourrait toucher l'Europe du bout des doigts, si Saint-Raphaël perd face à Chambéry, ou si Toulouse chute contre le Paris Saint-Germain. Pour autant, pas question pour David Degouy de se projeter trop vite, au risque de se brûler les ailes : "On ne parle pas d'Europe pour le moment, mais seulement des matchs que l'on prend les uns après les autres. Il reste huit journées, on se concentre sur nous. Il faut continuer à travailler dur, c'est la clé de la réussite pour aller plus loin", analyse le coach. De la zone rouge à la zone européenne, il n'y a eu qu'un pas pour l'USAM.
Sport de combat
Laroudie savoure. Vainqueur hier en Thaïlande de la Coupe du Monde de kickboxing en full contact dans la catégorie des -71 kilos, Romann Laroudie s'est livré en exclusivité à Objectif Gard à propos de sa compétition.
"Le stage avec l'équipe de France a duré du 1er au 13 avril. On a commencé par sept jours de camp, puis on a fini par sept jours de combat. Ça s'est très bien déroulé. Le matin, on avait notre routine : on allait courir, notamment pour perdre du poids, puis le soir on allait au camp, le Venom Training, l’un des plus connus de Thaïlande, avec des grands champions du ONE, une des meilleures organisations mondiales du pied-poing. Le soir, c'était plutôt technique et physique, mais en boxe.
Ça nous a aidés, car on s’est tous préparés, et à la fin, on s’est retrouvés une semaine ensemble pour finaliser notre objectif commun : la victoire. C’est très court, une semaine, mais on était tous en parfaite condition physique et mentale, on se poussait tous les uns les autres.
Je sais que, comparé à mes adversaires, j’ai tendance à avoir une meilleure anglaise. Donc, pour perfectionner ça, j’ai énormément travaillé mes jambes pour être le plus complet possible et éviter d’avoir un écart entre mon anglaise et mes jambes. Avec mon oncle Bernard Laroudie et mon coach Élian Nouvel, on a beaucoup travaillé les jambes et la coordination entre les pieds-poings et les enchaînements. C’est drôle parce que mon premier combat, je le gagne par K.O. avec un high kick, mais c’est quelque chose que j’ai énormément travaillé. Personne ne le voit, mais je fais : gauche, droite, high kick, à contre-temps. C’est un truc que j’ai beaucoup travaillé : après avoir pris une gauche-droite, il voit que tu ne fais plus rien, il veut remiser… sauf qu’à contre-temps, tu montes ta jambe, et ça l’a mis K.O.
En finale, j’ai beaucoup joué sur les front kicks et les frappes au corps, et ça a payé. À chaque fois qu’il avançait, il prenait les front kicks. Et à la fin, je l’assomme avec un front kick sauté qui lui casse le nez, puis je le termine avec une série en anglaise.
Je sens qu’avant, je me précipitais trop. Maintenant, je suis plus posé, je régule mieux mes coups, je suis plus précis, plus chirurgical, plus réfléchi.
Ces deux défaites au championnat de France m'ont frustré, parce que ce n’étaient pas de vraies défaites. Mais ça m’a encore plus donné l’envie de gagner. Je me suis dit : "Il ne faut pas que je perde avec tout ce que je fais." Et j’ai gagné avec la manière, donc c’est encore plus important.
Pour la suite, on va se concentrer sur le gala à Alès à la fin du mois, puis on verra pour les autres galas et combats, et si on passe professionnel à la fin de la saison."