Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.01.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 582 fois

LE 7H50 de Daniel-Jean Valade : "L'exposition sur Pompéi va être fondamentale"

L'adjoint au maire délégué à la culture présente l'année 2019 qui s'annonce créative et rigoureuse.
Daniel-Jean Valade, adjoint au maire délégué à la culture (Photo Anthony Maurin).

Ce mercredi, est présenté le Festival de la biographie qui se déroulera à Nîmes, du 26 au 28 janvier prochain. Il s'agit du premier événement culturel de l'année. L'occasion de faire le point sur ce qui attend les Nîmois et les Gardois en 2019, avec Daniel-Jean Valade, adjoint au maire, délégué à la culture. Il est l'invité du 7h50. 

Objectif Gard : L'année culturelle à Nîmes débute avec le Salon de la biographie. Que représente cet événement ? 

Daniel-Jean Valade : c'est un moment très important de la vie culturelle nîmoise car il nous permet d'accueillir 100 des meilleurs biographes qui ont publié en 2018. L'important dans cette affaire c'est que la biographie soit très scientifique, rigoureuse et particulièrement bien écrite. Donc nous avons la chance d'avoir la fine fleur des historiens qui ont publié l'an dernier sur des thèmes très variés. Nous avons un couple d'écrivains qui vont présider ce salon : Jean-Louis Debré et Clara Dupont-Monod, une spécialiste d'Aliénor d'Aquitaine qui a des origines nîmoises.

Quels sont les autres événements notables de l'année ? 

La saison théâtrale est extrêmement importante aussi. Elle va démarrer par le Festival de Flamenco dans quelques jours. Nous sommes la capitale hivernale et mondiale du Flamenco. Dans les musées, à Carré d'art nous avons la suite et la fin de l'exposition Picasso. On a un panel d’œuvres de grande envergure qui sont à Nîmes. Cela permet à chacun d'être en contact direct avec ces œuvres fondamentales sans avoir besoin de se déplacer. Dans ce musée d'art contemporain, nous aurons deux expositions dans l'année dont une en lien avec le Musée du Louvre. On peut trouver ça bizarre, mais ça ne l'est pas, puisque c'est un artiste important, Rayyane Tabet, qui travaille sur une vision contemporaine de phénomènes archéologiques. C'est pour cela que nous sommes en lien avec le Louvre. Ce sera d'avril à septembre. Au Musée des cultures taurines, nous avons une exposition sur Goya. Nous allons montrer des tirages et gravures, ces œuvres étant tirées sur les cuivres originaux qui se trouvent en Espagne. Au Musée de la romanité, ce sera une exposition de grande envergure sur Pompéi. Au musée des sciences naturelles, le biomimétisme sera à l'honneur cet été.

Parmi tous ces événements, lequel vous tient le plus à cœur ? 

Je suis heureux de tout ce qui passe à Nîmes. Je crois que l'exposition sur Pompéi va être fondamentale parce qu'elle va montrer les liens entre les deux métropoles que sont le Nîmes romain et Pompéi, avec les dernières trouvailles qui ont lieu sur ce site exceptionnel. Si j'ai le droit d'en donner deux, l'exposition sur Goya va être très importante aussi.

Que diriez-vous aux Nîmois pour cette nouvelle année en terme de culture ? 

Bienvenue dans les musées ! Ils présentent des expositions de grande créativité. Une exposition c'est comme une biographie, c'est une rigueur scientifique et un lieu où on apprend des choses. Les jeunes Nîmois viennent et nous, Nîmois, sachons accueillir les centaines de milliers de touristes qui vont nous rejoindre. La culture est un élément de communication fondamentale. Et n'oublions pas non plus que la première des activités de Nîmes, c'est le tourisme culturel.

Il y a aussi une volonté d'attirer les Nîmois... 

Dans un premier temps, les gens concernés par ces expositions sont les Nîmois. Ils ont la chance de vivre à Nîmes. Ils ont donc la possibilité de s'organiser pour venir voir les expositions. Je suis aussi très attaché au service éducatif des musées et nous recevons toute l'année des classes de tout niveau, de la maternelle à l'université. C'est bien aussi que les Nîmois se fassent les ambassadeurs - pour employer un mot à la mode - de la ville. Il n'y a pas mieux qu'une personne qui a visité les lieux pour ensuite en parler.

Justement vous pensez faire le nécessaire pour que les Nîmois accèdent à la culture ? 

Les Nîmois ont la culture à portée de main d'abord par une proximité spatiale. Nous avons un patrimoine exceptionnel que le monde entier vient voir. Je rappelle que les Nîmois ont un accès gratuit à l'ensemble des monuments historiques de Nîmes. Il y a un accès facilité le premier dimanche de chaque mois où l'on peut rejoindre tous les musées pour voir les collections permanentes. J'étais dimanche au Musée de la romanité pour voir comment les choses se passaient. Il y a eu plus de 2 000 visiteurs. En ce qui concerne la politique tarifaire, avec un pass de 40 euros on peut visiter tous les lieux de culture. Quand vous divisez 40 euros, par le nombre de lieux, par le nombre de semaines, vous vous rendez compte que c'est vraiment ridicule.

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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