LE TOUR L’interview « politiquement sportive » du maire de Nîmes !
Du sport à la politique, il n’y a qu’un tour de roue... Maillot jaune dans la course des municipales 2020, le maire Les Républicains, Jean-Paul Fournier, savoure la présence, lundi et mardi, du Tour de France dans sa ville.
Objectif Gard : L’organisation du Tour de France 2019 à Nîmes, c’est un bon argument de campagne pour les municipales 2020 ?
Jean-Paul Fournier : Oh non ! Ce n’est pas un argument de campagne. La ville de Nîmes a une chance incroyable de pouvoir accueillir pendant deux jours les coureurs de la Grande Boucle pour une étape Nîmes-Nîmes (départ mardi à 13h20 depuis les arènes et arrivée à 17h16 boulevard Salvador Allende près des Sept Collines, NDLR). Le Tour, c’est une grande fête populaire. Nous attendons près de 100 000 personnes sur la ville qui vont profiter des animations : concert, spectacles… Le but n’est pas d’en faire un argument de campagne. Après si ça peut servir, pourquoi pas !
Vous-même vous faites du vélo. Pourquoi cette passion ?
J’en fais un peu moins aujourd’hui. Avant, nous en faisons tous les dimanches avec des amis. Nous partions de Nîmes ou de Bouillargues avant d’arriver en Camargue, à Beauvoisin. On faisait une quarantaine de kilomètres en 1h30. J’aime le goût de l’effort et la possibilité de découvrir nos beaux paysages gardois.
Quel sera votre programme pour ces deux journées ?
Il sera sportif ! En tant que maire de Nîmes, je dois être partout, tout le temps. Un défi.
En parlant de défi, revenons à la politique et plus précisément aux municipales 2020. Pour le scrutin, il vaut mieux être un bon sprinter ou grimpeur ?
(Il sourit) Il faut d’abord être un bon grimpeur pour surmonter les obstacles sans perdre de temps et puis, au dernier moment, il faut sprinter pour passer la ligne d’arrivée.
Coralie Mollaret