Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 20.05.2017 - tony-duret - 2 min  - vu 360 fois

LÉGISLATIVES Fabrice Verdier, le Monsieur Loyal du PS Gardois

Fabrice Verdier, hier soir, en compagnie de sa suppléante Claire Lapeyronie. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier soir, le député socialiste sortant Fabrice Verdier a inauguré son local de campagne sur le boulevard Louis Blanc à Alès en présence d'une grosse centaine de soutiens.

Une campagne électorale, c'est parfois des surprises. Comme celle de voir le président du Département Denis Bouad rompre avec ses habitudes en choisissant, cette fois, de soutenir un candidat socialiste (Il était la veille avec Françoise Dumas, candidate d'En Marche, NDLR).

Une campagne électorale, c'est aussi des prises de position claires. Comme celle de Fabrice Verdier quand il s'adresse, en la regardant dans les yeux, à l'une de ses plus anciennes fidèles, une dénommée Jeannette, qui fêtait ses 91 printemps ce vendredi 19 mai : "Moi, je n'ai pas changé de casaque. J'ai refusé les perches tendues, il y a plusieurs mois, parce que je suis socialiste. Je voulais pouvoir garder la tête haute. Jeannette, j'aurais eu du mal à te dire que je partais vers une maison plus éclairée". Denis Bouad ne bronche pas à l'écoute de ce discours qui tranche avec l'opportunisme ambiant flottant dans les couloirs de la maison socialiste. "Oui, je suis loyal", reprend le candidat sur la 4ème circonscription du Gard. L'homme repart pour un deuxième mandat avec sa suppléante, Claire Lapeyronie, professeur d'anglais et 1ère adjointe de Roger Castillon, le maire de Pont-Saint-Esprit présent lors de l'inauguration du local, hier soir.

Une campagne électorale, c'est enfin des envies. Comme celle de Fabrice Verdier d'être "un député utile, parfois efficace" et non un "député godillot". Certes, il votera la réforme des rythmes scolaires ou les 12 élèves par classe dans les zones prioritaires mais s'opposera à l'ordonnance sur la loi travail. Il s'opposera surtout au Front National :"C'est pour cela que je me considère désormais de la majorité présidentielle. Il faut que ça marche avec Macron parce que s'il échoue, ce sera le FN", prédit-il. Regrettant "un petit peu" de ne pas avoir pu faire un tandem avec la candidate d'En Marche (Annie Chapelier), Fabrice Verdier repart pour trois semaines intensives de campagne. Il projette de se rendre dans les 95 communes de sa circonscription !

Tony Duret

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