Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.07.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 422 fois

NÎMES Grands jeux romains : L’escroc parti avec 140.000 euros ne peut pas payer sa caution

À Nîmes, es grands jeux romains sont un rendez-vous incontournable (Photo Anthony Maurin).

Un Nîmois soupçonné d’avoir détourné 140 000 euros d’argent public versé par la mairie de Nîmes à l’association qui gère les grands jeux romains a été libéré le 1er juin dernier. Il doit verser une caution de 50 000 euros d’ici fin septembre s’il ne veut pas retourner en prison.

Le souci, c’est que cet homme, parti avec l’argent public qu’il était censé gérer en tant que responsable d’association, prétend qu’il n’a plus un euro dans sa poche… Il est donc incapable de verser le moindre centime pour sa caution. Il a fait appel devant la chambre de l’instruction de Nîmes de cette sanction financière imposée par le juge des libertés et de la détention, en justifiant un travail à mi-temps et un salaire de 900 euros par mois. Un salaire qui ne lui permet pas de rembourser sa « caution judiciaire ». La juridiction nîmoise devra dire dans les prochains jours si elle abaisse ou annule la caution demandée.

Ce trentenaire interpellé le 3 février dernier dans le petit village de Molières-sur-Cèze, au nord d’Alès, était recherché depuis plusieurs années pour des « escroqueries et détournements d’argent public ». Il aurait encaissé l’argent destiné à payer les frais et les représentations liés aux « Grands jeux romains », un évènement culturel qui se déroule chaque printemps dans et autour des arènes de Nîmes.

Il a été incarcéré quatre mois avant de bénéficier début juin d’une libération conditionnée au paiement de cette caution.

La ville de Nîmes et la direction de la société « Culturespaces », gestionnaire des Arènes de Nîmes, se sont constituées parties civiles dans ce dossier.

Edité : Précédemment, une photo d'illustration a été utilisée par la rédaction afin d'illustrer cet article. Cette photo, hors contexte à cet article, a été changée immédiatement. Toutefois, nous regrettons son usage sachant que les personnes présentes sur la photographie d'usage n'ont aucun rapport avec les faits indiqués dans ce compte-rendu d'audience. 

Boris De la Cruz

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