Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 23.08.2023  - 3 min  - vu 88 fois

NîMES OLYMPIQUES-FC ISTRES (1-0) Toujours dans le coup !

Les Nîmois ont montré plus d'envie dans cette rencontre. (Photos J.-M.C.)

Si Nîmes n'a pas gagné la guerre du maintien, loin de là, il a remporté une bataille cruciale ce vendredi soir, face au FC Istres (1-0). Une victoire à l'arrachée face à une équipe qu'elle rejoint au nombre de point, et qu'elle dépasse même au classement grâce à une meilleur différence de but. Les Crocos reviennent ainsi à deux point du premier non relégable, que sont Auxerre et Laval. Tout n'a pourtant pas été simple, surtout pas le début de match. Les Istréens se créent même une énorme occasion dès la deuxième minute mais Cyrille Merville veille sur sa ligne. Jérôme Leroy, délicieux de technique et de passes biens senties, pétrifie la défense nîmoise. Il faudra attendre vingt minutes pour que le Nîmes Olympique sorte de sa torpeur. Lancé en profondeur, Ousmane Cissokho efface le portier adverse mais sa frappe est stoppé sur la ligne par un Cyril Jeunechamp inspiré (21e). En fin de première période, ni les tirs de Nouri ou Gragnic ne font mouches (33e) malgré une domination nette.

La belle rentrée de Renaud Ripart

La seconde période sera beaucoup moins spectaculaire mais au moment où les Crocos en avaient le plus besoin, l'efficacité a fait son retour sur la pelouse des Costières. Poussés par l'entrée d'un Renaud Ripart combatif et courageux, les Rouges finissent par marquer. Un centre de Jérémy Cordoval venu de la droite étant repris au second poteau par la tête d'un Vincent Gragnic qu inscrivait là le premier but nîmois depuis trois rencontres (1-0, 67e). Les 7148 spectateurs, record de la saison, pouvaient souffler un ouf de soulagement. En face Istres, dominateur en début de match, est incapable de réagir. Les nerfs s'échauffent et Cyril Jeunechamp, averti en première période, prend un second carton jaune synonyme d'expulsion en toute fin de match (87e). Les Crocos ne seront plus inquiétés. Place maintenant à un déplacement à Dijon, qui n'a plus rien à jouer dans ce championnat. Si Nîmes n'est pas sorti d'affaire, il a au moins eu l'honneur et le mérite d'y croire et de se donner les moyens d'obtenir cette victoire. On ne l'aurait pas parié avant la rencontre.

Les réactions :

Jean-Marc Conrad : " Je suis un président heureux et invaincu. C'est une victoire dans la douleur mais elle réunit tous les ingrédients mis en place par le coach. Je suis ravi. Le public a répondu présent. Nous préparons désormais Dijon et nous allons aussi travailler sur la requête qui passera devant le CNOSF jeudi ou vendredi prochain. "

René Marsiglia : " C'était un match de bonne qualité. Difficile de croire qu'il s'agissait d'une rencontre entre deux équipes de bas de classement. Ils ont mieux commencé que nous. Je crois que comme nous avions tout à perdre, cela a joué. Petit à petit, nous sommes revenus dans la rencontre. Je félicite mes joueurs qui ont montré beaucoup de cran et de sang froid. Rien n'est terminé mais jouer ce match avec un tel état d'esprit est de bonne augure pour la suite. "

Nenad Kovacevic et Jean-Alain Fanchone après la victoire contre Istres.

Jean-Alain Fanchone : " On a beaucoup couru et on a été récompensé. Nous parlons beaucoup entre nous avant les matches mais là on s'était dit qu'il fallait agir. La victoire fait du bien. Elle nous relance. Notre seul adversaire, c'est nous. On est capable de battre n'importe quelle équipe. On va savourer et dès demain, se remettre au travail.

Nenad Kovacevic : " C'était ma premère titularisation avec Jonathan Parpeix au milieu. Cela s'est bien passé mais de toute façon, on s'entraîne depuis un an ensemble, on avait donc des automatismes. Notre première période a été compliquée mais nous avons été solidaires. Le match n'était peut être pas extraordinaire mais le résultat était le plus important. "

Frédéric Arpinon (entraîneur d'Istres) : " Nîmes a joué un match de coupe, nous un match normal. Nous nous sommes créés des occasions en première période mais on en a aussi subi beaucoup. J'ai donc demandé aux joueurs d'être plus costauds en seconde période mais quand on devient solide, nous jouons contre-nature et on a pris ce but alors qu'ils n'ont pas été dangereux. Nîmes avait quand même plus d'envie que nous. Rien n'est perdu. On est capable de battre beaucoup d'équipes. "

Jean-Marie Cornuaille

jeanmarie.cornuaille@objectifgard.com

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