NÎMES Près de 1 500 personnes pour la Marche des fiertés

La Marche des fiertés à Nîmes en 2024 (Photo Anthony Maurin)
La Marche des fiertés avait lieu ce samedi 29 juin. Entre 1 200 et 1 500 personnes étaient au rendez-vous.
Après la soirée poésie de mercredi, le karaogay suivi de la soirée LGBTQI+ du jeudi et le barathon du vendredi, on se demandait si la Marche des fiertés aurait lieu malgré la météo prévoyant un petit orage.
« Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il fasse chaud, la Marche des fiertés - Nîmes aura lieu ! » C’était le pari, il a été tenu pour la troisième année consécutive et dans un contexte sociétal particulier.

Comme chaque année, un village associatif été constitué sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. Diverses associations pour y parler de nombreuses causes à défendre, des structures qui mettent en place des actions visant à aider les publics visés, des amis, des voisins.
Tout est fait pour se sentir bien, à son aise, malgré les spécificités de chacun. Si notre espèce Homo sapiens n’aime pas la différence et pousse à la standardisation et la normalité, ici elle a un royaume préservé antinomique. La norme n’existe que peu, les jugements aussi. Radicale et plaisante évolution ! Un atelier pancartes pour la Marche des fiertés était même mis en place pour assurer au cortège revendicatif une valeur absolue.

Connaissez-vous les lectures drag ? Les Aristochachachat (aka : M. Simon le comte de Bavoir, King Sonic & Nicholapin) ont lu des albums inclusifs pour toutes les familles et dès l’âge de trois ans. Une fois les stands visités, le temps était venu pour le cortège de défiler avec fierté. Les discours d'ouverture de la Marche des fiertés étaient traduits en langue des signes.

Le parcours 2024 change un peu par rapport aux années précédentes. Le départ s’est fait depuis l'esplanade Charles-de-Gaulle. Le cortège a ensuite remonté le boulevard Amiral-Courbet avant d’emprunter le boulevard Gambetta sécurisé par des bénévoles car les bus continuaient leur tâche et de redescendre le boulevard Victor-Hugo. C’est devant le café Olive qu’une minute de silence pour la mémoire des victimes du VIH/SIDA et des LGBTQI+ phobies a été faite. Enfin, retour sur l’esplanade pour continuer la fête au village associatif.
La soirée devait s’achever chez les partenaires de l’association pour une ultime soirée de fête !
Pour faire adhérer à l’asso c’est par ici, pour faire un don c’est par là !














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