À l'initiative des jeunes communistes de Nîmes, en fin d'après-midi, environ une quarantaine de personnes a répondu à la mobilisation pour dénoncer les violences subies, jeudi soir, par les étudiants de la faculté de droit de Montpellier.

Présents dans un amphithéâtre pour faire grève, entre minuit et une heure du matin, ils ont été agressés par une douzaine d’hommes encagoulés. Armés notamment de matraques, ils ont passé les étudiants à tabac et plusieurs de ces derniers ont été hospitalisés. Une évacuation des locaux de force dont les auteurs et le commanditaire restent inconnus. Le doyen de la faculté, Philippe Plétel, a été soupçonné après avoir évoqué que les étudiants devraient être évacués.

Une violence qui a choqué les étudiants nîmois présents au rassemblement, "c'est important d'alerter sur ce qu'il s'est passé et de condamner ces actes", lâche Clément. "On est là pour soutenir nos camarades de Montpellier", martèle Adrien. "L'occupation était légitime et même si ça agace certains, cela ne doit justifier en aucun cas une telle violence", poursuit le jeune homme.

Corentin Corger