NÎMES Règlement de comptes dans le centre-ville : un mis en cause demande sa libération
Les faits se sont déroulés en janvier 2019 dans le centre-ville de Nîmes à hauteur du quartier Richelieu et des rues de Turenne et Vincent-Faïta.
Un jeune homme, âgé de 18 ans, et mis en examen pour "violence aggravé" et " participation à une association de malfaiteurs" a sollicité ce mercredi devant la chambre de l'instruction de Nîmes son placement sous contrôle judiciaire après un an de détention provisoire et sa mise en cause dans une agression au couteau.
Une demande pour laquelle l'avocat général s'oppose fermement. "Pas plus tard qu'avant-hier soir des tirs de Kalachnikov ont retenti à Nîmes faisant trois blessés. Par chance il n'y a eu aucun mort. On est dans ce dossier également dans une affaire de stupéfiants et de luttes de territoire entres bandes rivales", estime le représentant du parquet général de Nîmes.
Les faits sont survenus dans un contexte explosif dans le centre-ville de Nîmes. D'abord des coups de feu surviennent le 22 janvier 2019. Ce soir-là un homme sort d'une voiture et ouvre le feu. Deux blessés sont à déplorer dont un passant qui n'avait rien à voir avec un quelconque trafic.
Le lendemain de cette fusillade, un homme est poignardé dans le même quartier, près de l'endroit où sont survenus les incidents de la veille. La victime poignardée à coups de couteau est parvenue à trouver refuge dans un bar situé place Jean-Robert à hauteur du Centre des impôts de Nîmes.
C'est l'auteur des coups de couteau, mineur au moment des faits qui demande ce mercredi 12 février 2020 sa libération conditionnelle. "Je ne comprends pas pourquoi je suis en détention. Certaines personnes dans ce dossier sont sous contrôle judiciaire", affirme le mis en examen. La chambre de l'instruction de Nîmes décidera de son avenir dans les prochaines heures.