Publié il y a 5 ans -
Mise à jour le 16.02.2019 - veronique-palomar - 2 min - vu 886 fois
NÎMES Retour sur le Grand débat organisé par le Cercle des étudiants nîmois
Justice fiscale, participation citoyenne et transition écologique…
Dans le cadre du Grand Débat National initié par le gouvernement, le Cercle de réflexion des étudiants nîmois a tenu à participer à l'organisation de celui-ci à Nîmes. La réunion s'est déroulée à la brasserie la Grande Bourse à Nîmes le 13 février dernier. Hier, en présence de la sous-préfète du Vigan, Joëlle Gras, les jeunes du Cren invitaient la presse pour un retour au même endroit.
200 participants de 16 à 82 ans
Une des missions du Cercle étant d'organiser régulièrement des débats ouverts à tous sur des questions d'actualité ou des problèmes de société, c'est tout naturellement et dans une "démarche purement citoyenne et démocratique" que le Cercle a décidé de participer à la démarche.
.
Durant cette soirée, deux sujets de débat ont été abordés : Quelle place devrait avoir le citoyen dans la démocratie actuelle ? Les aides de l'État sont-elles trop nombreuses ou insuffisantes ? Selon les étudiants ce sont plus de 200 personnes qui ont répondu à l'appel. Un public composé d'une soixantaine d'étudiants, auxquels sont venus s'ajouter des retraités, des gilets jaunes et des représentants de différents partis politiques. Au-delà de la fierté avouée des étudiants d'avoir réussi à réunir un si nombreux public, il est l'heure de tirer d'en tirer les premières conclusions.
4 000 rencontres d'initiative locale
Joëlle Gras, sous-préfète du Vigan et référente départementale du Grand débat a rencontré Enzo Philip, secrétaire du CREN, afin d’évoquer avec lui les thèmes abordés lors de cette rencontre. À cette occasion la sous-préfète du Vigan a fait un point sur l’ensemble des débats organisés dans le département.
Selon Joëlle Gras, ce qui ressort de cette réunion ne diffère pas des préoccupations et des revendications récurrentes nationales, à savoir en premier lieu, "une volonté contributive équitable" - comprenons plus de justice fiscale -, "une démocratie plus participative" et chez les jeunes, "la nécessité d'engager une vraie transition écologique".
Le Grand débat qui a débuté le 15 janvier et se prolongera jusqu'au 20 mars et a donné lieu à 4 000 rencontres d'initiative locale, que ce soit celles d'associations ou de collectivités comme les mairies. Autres remontées d'informations, les cahiers de doléances déposés en mairie et ouverts aux revendications jusqu'au 20 février. Dernière source enfin, les contributions individuelles sur le site du gouvernement qui s'élèvent déjà à plus de 700 000.
La mission de Joëlle Gras est d'accompagner les organisateurs éventuels dans leur démarche en étant à la fois guide et facilitatrice. "Ensuite, commencera un énorme travail de remontées", fait remarquer la référente qui assure également la coordination. Elle précise qu'il se fera en trois étapes : "Recueil des données, traitement, et restitution". Joëlle Gras pointe également "la volonté de transparence et d'exhaustivité des contenus." Elle confie que "la tâche est colossale" et que "même si l'intelligence artificielle sera utile pour classer les informations, c'est bien aux équipes qu'il reviendra de produire une restitution à la fois complète et lisible."