Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 27.10.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 310 fois

NÎMES Un brin de folie à l’heure du bilan de Serge Almeras

Serge Almeras. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Il part avec le sentiment du travail bien fait, à l’image de la grande majorité des artisans dont il a été le principal représentant pendant des années. Avant de remettre les clés de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) à Henry Brin le 3 novembre prochain - peut-être pas en main propre -, Serge Almeras a fait le bilan de son mandat pour la période 2010-2015.

Serge Almeras l’assure : il ne veut pas régler ses comptes. Il ne sera pas le président battu, aigri et revanchard. Mais il s’autorise tout de même quelques petits tacles, plus ou moins appuyés, à destination de son successeur Henry Brin. Il démarre fort : « Il dit qu’il veut lancer une ère nouvelle. Pourquoi il ne l’a pas fait avant ? Je rappelle qu’Henry Brin n’est pas un inconnu : il est vice-président depuis 12 ans. Quand on dit que je suis un vieil élu, je ne suis pas le seul »…

L’échauffement terminé, Serge Almeras en vient à son bilan et à celui des 170 personnes que compte la CMA car l’homme aime le rappeler : « il joue collectif ». On apprend que sous son ère (l’ancienne, pas la nouvelle) le traitement des formalités est passé de 3 semaines à 5 jours, que 3 500 porteurs de projets ont été accueillis chaque année, que 9 500 contrats d’apprentissage ont été signés, que la CMA du Gard a été la première en France à avoir obtenu deux labels qualité… Quand il en vient au 917 881 kms parcourus par ses équipes dans le cadre d’une politique de proximité, il ne peut pas s’empêcher : « Je ne vois pas comment on peut faire plus de proximité. Ce qui me blesse, c’est quand j’entends dire que maintenant on va contacter les artisans : on l’a fait ! »

« C’est un faux-cul »

Question finances, le budget de la Chambre est d’environ 9 300 000€. Les charges d’exploitation ont principalement baissé et la trésorerie est de 3 000 000€ et ce « avec 21 millions d’investissement », ajoute Serge Almeras. Il s’agit-là d’une de ses fiertés : l’arrivée en janvier 2017 de l’Institut Régional de Formation des Métiers de l’Artisanat (IRFMA 30). Mais le sujet devient sensible quand il lui est rappelé qu’Henry Brin compte l’inviter à l’inauguration : « Je trouve ça fort de café qu’il dise que c’est lui qui l’a fait alors que je n’ai jamais vu Henry Brin à nos réunions de travaux. Je n’aime pas les faux-culs. Dire qu’il va inviter Almeras, c’est un faux-cul. Moi, si je l’avais inauguré, ça aurait été collectif ». Les 12% d’électeurs en ont décidé autrement.

Relire ici l’article sur l’élection d’Henry Brin

Tony Duret

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