TOP DE L'ANNÉE La réussite du festival This Is Not A Love Song à Paloma
En ce dernier jour de l’année, il est plus que temps de dresser le bilan. Objectif Gard vous propose sa sélection de celles et ceux qui ont marqué 2014 pour le meilleur, et pour le pire.
Nîmes est-elle devenue la ville la plus rock de France ? C'est en tout cas ce que laissait penser le quotidien Libération, dans sa critique du tout jeune festival nîmois This Is Not A Love Song. La presse spécialisée, unanime, a encensé le dernier née des festivals de musique "indé", prometteur et voué à s’agrandir. En seulement deux éditions, le TINALS a fait parlé de lui partout en France, et se frotte aux grandes machines comme le Primavera Sound Festival de Barcelone, qui se déroule sur la même période (dernier week-end de mai). Les moyens ne sont pas les mêmes : 14 ans d'existence contre deux petites années pour le TINALS où, en 2013, 4 000 personnes avaient fait le déplacement pour voir des têtes d'affiche comme Animal Collective, Dinosaur Jr, Busy P ou Connan Mockasin.
En 2014, le This Is Not A Love Song déployait ses ailes en proposant une scène extérieure avec des ateliers de création. Cat Power, Ty Segall, Temples, Brian Jonestown massacre, Midlake, The Fall... résultat : 9 300 spectateurs, et la certitude d'un évènement qui a tout pour devenir récurrent. L'édition 2015 devrait également déverser son lot de surprise, avec la possibilité (rien n'est fait encore) d'un espace camping, essentiel pour les visiteurs venus des quatre coins de la France (et plus), et une capacité d'accueil plus importante.
Si pour le moment, aucune information n'a fuité sur le line-up 2015, les choses devrait aller très vite dès janvier. Objectif Gard est aux aguets.
Baptiste Manzinali