ALÈS Échanges musclés entre les soignants et le directeur de l'hôpital

Le couloir de la direction du Centre hospitalier Alès-Cévennes a été particulièrement agité cet après-midi. Une foule de soignants du pôle gériatrie a tenté d'ouvrir le dialogue avec le directeur, François Mourgues, au sujet de la fin de l'expérimentation à compter du 1er mars de l'organisation de travail établie sur un rythme de 12 heures.
Depuis plusieurs mois, les soignants du pôle personnes âgées expérimentent un nouveau rythme de travail basé sur un roulement de 12 heures au lieu de 7h40. Cette nouvelle organisation, la grande majorité des salariés en est satisfaite et souhaiterait son maintien dans les mois à venir. Cependant, malgré la volonté des agents de poursuivre ainsi, l'expérience touchera à sa fin à compter du 1er mars, sur l'ordre de la direction.
À 14 heures ce lundi, les agents en gériatrie se sont donc à nouveau mobilisés, devant le bureau du directeur, cette fois. Excédé par les revendications de son personnel, François Mourgues n'a guère apprécié "la méthode" employée et les échanges sont vites devenus explosifs, dans un bout de couloir transformé en fourmilière. "Je considère que les conditions ne sont pas réunies pour que je valide cette organisation en 12h" a t-il indiqué, provoquant l'incompréhension chez les soignants. "Quand vous dites que nous sommes un vivier de compétences et que vous avez la possibilité de baisser le nombre d'arrêts maladies en agissant sur les facteurs de risques psycho-sociaux, là, en prenant cette décision, en allant à l'encontre de 80% des agents qui souhaitent poursuivre autrement, en diminuant les effectifs sur nos roulements, vous pensez sincèrement que vous allez inverser la courbe des arrêts maladies ?" a demandé Lionel Rouché, représentant du collectif, à François Mourgues. "Je suis personnellement opposé au principe des 12 heures et c'est aussi dans votre intérêt personnel. Est-ce que vous avez vécu avec des gens qui ont fait les 12 heures pendant 40 ans ?" Le débat n'a pas pu se poursuivre puisque c'est ensuite un dialogue de sourd qui s'est ouvert pendant de longues minutes, dans une ambiance de plus en plus tendue entre les syndicats et le directeur, lequel, attendu en réunion cherchait à se dépêtrer de la foule en colère. "Vous m'avez fait une lettre, j'y répondrai" a t-il indiqué pour conclure les échanges.
Déterminés, les soignants comptent bien mettre toutes les actions en œuvre pendant le mois qui leur reste, pour qu'au 1er mars, l'organisation reste inchangée par rapport à aujourd'hui.
Elodie Boschet
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