Tenu lundi 27 juin, le dernier conseil municipal de l'année scolaire a fixé les nouveaux prix de la cantine et validé les temps de travail auxquels les agents de la Ville - et ce jeudi de l'Agglo - devront se plier.

Source de contestation de la part des élus de Gauche, la hausse des tarifs de cantine est actée pour la rentrée prochaine. Les enfants d'Alès paieront leur repas 20 centimes plus cher (à 4,15 €), le prix passe à 6,05 € pour un enfant provenant de l'extérieur (contre 5,94 € auparavant). Face aux contestations de la Gauche - soulignant notamment que 80% de la population entre dans les critères du logement social - le maire, Max Roustan, a évoqué la hausse du prix des matières premières, qui portait le coût d'un repas "à plus de 9 €" et rappelé qu'un quotient familial s'appliquait en cas de revenus insuffisants.

Les élus municipaux ont également approuvé les nouveaux horaires de travail pour les agents. Une délibération qui, comme l'a souligné le communiste Paul Planque, n'est pas encore une obligation, le Conseil d'État ayant transmis une question prioritaire de constitutionnalité (QPF) au Conseil constitutionnel sur le sujet. Partant du principe que "les congés extra-légaux sont désormais interdits", le premier adjoint, Christophe Rivenq, a noté que pour conserver les  jours de congés - ce que les agents ont souhaité par un vote - le temps de travail hebdomadaire devait "passer à 36 heures 30". Une modification qui fait grimper les jours de congés à 36 sur l'année, au lieu de 32, et à 40 pour les cadres "qui font déjà bien plus de 36 heures", a tenu à souligner Christophe Rivenq.

Au cours de la séance, les élus ont aussi approuvé - avec la seule abstention de l'élue d'extrême droite, Aurélie Wagner - une garantie d'emprunt afin de poursuivre la requalification de l'abattoir.

François Desmeures

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