Plus largement, l’idée est de « rassembler les Bagnolais pour réfléchir à des solutions à des problèmes qui se posent sur tous les sujets », reprend-elle. Car cette Bagnolaise de toujours l’affirme : « toutes les personnes que je rencontre sont mécontentes de ce qui se passe. » On connaît l’adage qui dit que la critique est aisée, mais que l’art est difficile, alors Vivre Bagnols a aussi pour but de « dépasser le ‘on critique tout’ pour essayer de voir ensemble si on peut trouver des solutions », embraye le trésorier Bruno Catoen.

Et proposer un espace où « on peut laisser la parole aux gens », rajoute Sophie Ramadier, alors que « beaucoup de décisions sont prises sans qu’on demande son avis à la population, ni qu’on lui explique », estime Bruno Catoen. Sophie Ramadier va jusqu’à se dire « en colère de voir ce qui se passe à Bagnols », « on voit la ville se dégrader », affirme la présidente de l’association Christine Rivière. Et les trois de citer des sujets comme le commerce de centre-ville, la sécurité, le chantier, à l’arrêt, au niveau de l’ancien Monoprix ou encore la redevance incitative, thème du premier rendez-vous qu’elle organise.

Une nouvelle association qui se lance à un an et demi des élections municipales. « Notre initiative est apolitique », disent-ils, « nous ne sommes pas partis dans l’idée de monter une liste », affirme la présidente de Vivre Bagnols. « Après, ce qui se passera, on ne le sait pas, mais nous aurons alimenté le débat », rajoute Bruno Catoen.

Vivre Bagnols propose une conférence sur la redevance incitative et les déchets ce samedi 16 novembre à 10h, avec Jean-Marc Philibert, spécialiste de la gestion des déchets, au Locomotiv, 5 chemin de Capite à Bagnols. Entrée libre.